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Rencontre de la plateforme des acteurs de la sécurité routière: Des actions pour protéger les vies humaines et les routes

Publié le mercredi 28 avril 2021  |  La Nation
Aubin
© aCotonou.com par DR
Aubin Adoukonou,directeur général du Centre national de sécurité routière (Cnsr)
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Par Josué F. MEHOUENOU,

Le Centre national de sécurité routière (Cnsr) s’est penché, mardi 27 avril à Cotonou, avec les acteurs de différentes organisations militant pour la réduction des accidents sur la route, sur les grands enjeux de la sécurité routière au Bénin à l’ère des grands chantiers d’infrastructures routières. L’atelier consacré aux échanges sur la thématique a été organisé avec le soutien de Handicap international, partenaire de vieille date du Cnsr.

La plateforme des acteurs de la sécurité routière a vu le jour il y a déjà un an. Elle a tenu, mardi 27 avril à Cotonou, sa première réunion annuelle. La rencontre a mobilisé divers organisations et acteurs militant pour la cause de la sécurité routière autour du thème « Les grands enjeux de la sécurité routière au Bénin à l’ère des grands chantiers d’infrastructures routières ».
Si cette organisation a vu le jour, c’est parce que les acteurs qui ont pensé sa mise sur pied, notamment le Cnsr, ambitionnent de travailler pour la sécurité routière, a expliqué Abraham Agboakounou, présidente de la plateforme. « Cette plateforme doit pouvoir nous faire constater réellement la réduction des accidents au Bénin », indique-t-il. Occasion pour lui, de remercier le Cnsr qui chaque jour met tout en œuvre pour initier des actions qui aident à sauver les vies sur les routes. L’Ong Handicap international, l’un des partenaires privilégiés du Cnsr et des acteurs de la route, s’est voulue un soutien de taille pour la tenue de cette rencontre. Les efforts de cette organisation pour que l’accidentologie connaisse une réelle décroissance ont été également rappelés par Abraham Agboakounou qui, pour finir, sollicitera le soutien de tous les membres afin que la plateforme perdure et soit le point culminant des grandes actions à mener au Bénin en matière de sécurité routière.
Boni Yacoubou, représentant du représentant pays de Handicap international, partage les mêmes préoccupations. Son souhait, c’est que cette plateforme ne soit pas une organisation de trop et qu’elle permette aux acteurs « de fédérer davantage les actions pour réduire sensiblement le nombre de morts sur nos routes de même que le nombre d’accidents ». Il a aussi plaidé pour qu’elle devienne une force de proposition pour le Cnsr et pour le comité interministériel afin de parvenir à une gestion plus rationnelle de la sécurité routière au Bénin. « L’accent doit être surtout mis sur la gestion des accidents de la route, car il est grand temps que soit mis en place un système intégré de gestion des données provenant des différents acteurs notamment la police, les sapeurs-pompiers, les structures sanitaires et dont la centralisation est assurée par le Cnsr », suggère-t-il. Ce mode opératoire, de l’avis du représentant de Handicap international, permettra de réduire la disparité des chiffres en lien avec le nombre personnes de tuées, entre le Cnsr et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). La plateforme doit aussi travailler à la mise en œuvre de campagne de sensibilisation à travers le pays sur les principaux facteurs à risque d’accidents de la route afin d’améliorer le comportement des usagers de la route en cette période de grands chantiers routiers en cours dans le pays, propose-t-il.

Aubin Adoukonou, directeur général du Cnsr, ne s’écarte pas lui non plus de cette logique. La mise en place de la plateforme vise à permettre aux acteurs et entités militant pour la cause des accidents zéro sur les routes, d’agir sur deux piliers majeurs. Le premier, parvenir à centraliser les informations de manière à avoir des chiffres justes qui ne varient pas d’une structure à une autre. Deuxième pilier, coordonner les actions desdites structures et intensifier les sensibilisations afin que les infrastructures routières en construction à coups de centaines de milliards dans le pays soient préservées par les usagers de la route. Aubin Adoukonou penchera aussi pour une synergie d’action entre la Police républicaine, l’Agence nationale des transports terrestres, les Organisations non gouvernementales et tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les accidents de la route.
Le gouvernement a choisi depuis cinq ans de renforcer non seulement l’aménagement de nos routes, mais aussi d’oeuvrer pour inverser la tendance des accidents et morts sur les routes, rappelle-t-il. Les efforts du pays s’étendent à l’adhésion depuis un moment à la Charte africaine de la sécurité routière, la mise en place du Réseau des parlementaires pour la sécurité routière en vue de rechercher des solutions vraies et justes. Cette rencontre, la première, est donc porteuse de beaucoup d’espoir pour son centre et pour la sécurité sur les routes.
En cela, il apprécie les thématiques en débat au cours de cette rencontre et a souhaité des échanges qui permettent aux acteurs présents de disposer de données plus actualisées et plus fiables en vue de servir davantage la cause de la sécurité routière. Les participants à l’atelier se sont entre autres penchés sur la sécurité des usagers de la route, la sécurité de l’infrastructure routière, les difficultés liées à la prise en charge des victimes d’accident de la route et approches de solutions…

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