La sécurité et la santé professionnelles sont gages d’épanouissement et de performance au travail. Il devient impérieux de renforcer les systèmes de sécurité et de santé dans les milieux professionnels, public et privé, pour prévenir les risques. C’est ce à quoi la communauté internationale est invitée à réfléchir, en ce jour mercredi 28 avril marquant la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
« Anticiper, se préparer et répondre aux crises – Investir maintenant dans des systèmes de sécurité et santé au travail résilients » ; c’est sur ces deux défis que l’Organisation internationale du Travail attire l’attention de la communauté internationale en ce jour où est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
Les accidents professionnels font chaque année des victimes. Selon les statistiques de l’Organisation internationale du Travail, chaque année, de nombreuses personnes meurent des suites d’accidents du travail ou de maladies professionnelles pour un total de plus de 2,78 millions de décès ; et il y a 374 millions d’accidents du travail non mortels, qui entraînent une absence du travail. Le 28 avril offre donc l’occasion de mettre l’accent sur l’urgence de la prévention des accidents et maladies professionnels dans le monde entier.
En outre, les risques professionnels sont aujourd’hui aggravés par la pandémie du Covid-19 qui sévit et impacte tous les secteurs d’activités. Les milieux de travail sont devenus des potentiels cadres de dissémination du virus. D’où la nécessité de faire des gestes barrières une exigence en milieu professionnel, voire de mettre en place de nouveaux mécanismes de travail qui réduisent les risques de propagation du virus. C’est d’ailleurs pourquoi, le gouvernement béninois, en assouplissant les restrictions, a maintenu l’obligation faite aux responsables d’entreprises d’installer les dispositifs de lavage des mains et de garantir une certaine distanciation entre les agents à l’interne et entre les clients et les agents lors des échanges.
En cette occasion, l’Organisation internationale du Travail a choisi de sensibiliser sur l’importance de créer des systèmes résilients de sécurité et de santé au travail et d’investir dans ceux-ci, en s’inspirant d’initiatives régionales et nationales déjà menées pour limiter et prévenir la propagation de la pandémie du Covid-19 sur les lieux de travail.
La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est célébrée le 28 avril. Cette date marque également la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail, célébrée à l’échelle mondiale depuis 1996. Cette date offre donc l’occasion pour attirer l’attention de l’opinion internationale sur les questions de sécurité et de santé professionnelles parmi les syndicats, les organisations patronales et les représentants du gouvernement. « L’Organisation internationale du Travail reconnaît la responsabilité partagée des principales parties prenantes et les encourage à promouvoir une culture préventive de sécurité et de santé afin de s’acquitter de leurs obligations et de leurs responsabilités en matière de prévention des décès, des blessures et des maladies survenant sur le lieu de travail, en permettant à leurs employés de rentrer chez eux en toute sécurité lorsque leur journée de travail s’achève », renseigne la plateforme de l’Oit.