La cité lacustre est en croisade contre le paludisme. Les femmes de Vekky se sont fortement mobilisées hier au Centre de Santé St Joseph de Sotchanhoué à Xogbassa. Une initiative de la Fondation Vissin. Les échanges se sont focalisés autour du thème : « Hygiène et Assainissement de base pour lutter contre les maladies hydriques : cas du paludisme ». « Nous avons l’ambition de toucher les populations les plus vulnérables à travers leurs besoins. Nous avons identifié ici le besoin d’hygiène et d’assainissement pour réduire les maladies hydriques. Les femmes nous ont fait toucher leurs réalités. Elles se sont retrouvées dans les problèmes évoqués et les solutions proposées. Si l’activité a été faite en français, elles ne pourront pas interagir avec nous », a déclaré Teslanik Houndégnon, Directrice Exécutive de la Fondation Vissin. En effet, Xogbassa est un projet de développement communautaire qui inclut des échanges ouverts en langue locale, avec les populations à la base et une action orientée vers la satisfaction d’un besoin de base. Et pour cette première édition, pendant plus de deux heures, les femmes de l’arrondissement de Vekky et les experts sollicités par la Fondation Vissin ont échangé de sorte à changer les comportements à risque. Deux communications ont été présentées à l’occasion. La première animée par Aurèle Aitchédji, Directeur du Centre de Santé St Joseph a permis aux participants d’en savoir plus sur le paludisme et les raisons du recours aux soins de santé. La deuxième a été animée par Fulbert Adjimèhossou, journaliste et environnementaliste. Il a mis l’accent sur les comportements qui favorisent la prolifération des gîtes larvaires et les mesures à prendre par les ménages pour se protéger surtout dans ce milieu lacustre. La Fondation Vissin s’est dite satisfaite de l’engagement pris par les femmes de veiller à la salubrité et de bouter le paludisme hors de leur milieu.
Esther HOUESSOU (Stag)