Le Bloc Républicain (BR) a enregistré deux nouvelles démissions, après le départ du ministre Jean-Michel Abimbola, qui dit avoir été obligé de claquer la porte du cheval cabré.
Wilfrid Kintossou et Chamss-Deen Taïrou ne sont plus membres du Bloc Républicain (BR). Président de la section France du BR, Wilfrid Kintossou a démissionné, ce vendredi 07 mai 2021, en évoquant des « raisons personnelles ». Après lui, s’en est suivi le départ de Chamss-Deen Taïrou, Secrétaire de l’Organisation des Jeunes du Bloc Républicain
Après réflexion, j’ai décidé de débarquer du cheval. Ce matin, j’ai donc déposé ma démission au Secrétaire général du parti.
Chamss-Deen Taïrou
Après avoir clairement donné les raisons de sa démission, Chamss-Deen Taïrou a confié, à Guérite Tv, qu’il y a un malaise au sein du Bloc Républicain. Il fait savoir que, depuis la sanction de son mentor (Jean-Michel Abimbola), beaucoup de choses se sont passées par rapport à sa personne.
« Parfois, on peut construire sa maison et l’abandonner… »
Très proche du ministre Jean-Michel Abimbola, qui lui aussi a déjà claqué la porte du BR, Chamss-Deen Taïrou confie qu’il a vécu certaines choses avec beaucoup d’amertumes au sein de son désormais ancien parti politique. Après analyse de ces situations vécues, il dit être convaincu que « parfois, on peut construire sa maison et l’abandonner, quand on se rend compte qu’elle n’est plus apte à vous assurer l’épanouissement nécessaire ».
Il faut rappeler que la démission de Wilfrid Kintossou et Chamss-Deen Taïrou du BR intervient, quelques jours après celle de Jean-Michel Abimbola. Membre fondateur et premier secrétaire adjoint, chargé de l’organisation des structures décentralisées du parti, Jean-Michel Abimbola était sous sanction au moment de sa démission.
Cette décision s’est imposée à moi comme une impérieuse nécessité pour la concrétisation de nos objectifs aux côtés du Président de la République.
Jean-Michel Abimbola
Il avait été blâmé par le parti, après la perte de la Mairie d’Adja-Ouèrè par le Bloc Républicain. Il est accusé d’avoir soutenu la « rébellion » d’un groupe de conseillers communaux, qui avaient fait bloc avec l’Union Progressiste.