Selon le porte-parole de la police républicaine, le commissaire principal de police Roger Tawes, les contrôles routiers démarrés samedi 15 mai dernier, sont suspendus pour quelques jours, le temps de permettre aux motocyclistes et automobilistes qui ne sont pas à jour, de régulariser leur situation.
« La direction générale de la police républicaine a décidé de l’arrêt des contrôles initiés ce samedi 15 mai 2021. Il est accordé un moratoire de quelques jours aux usagers de la route afin de leur permettre de se mettre à jour », a écrit la télévision nationale sur sa page Facebook ce dimanche 16 mai. « Un communiqué précisera les nouvelles modalités de répression », conclut-elle. Une information confirmée par le porte-parole de la police républicaine, le commissaire principal de police Roger Tawes, joint par téléphone. En gros, les contrôles de police en cours sur les routes, sont suspendus pour quelques jours.
Pour rappel, ces contrôles routiers ont démarré, samedi dernier, après environ deux ans de pause. Dans ce cadre, les éléments de la police républicaine ont pris d’assaut les routes du pays à l’affût du moindre motocycliste ou automobiliste qui violerait le code de la route et autres interdictions. Mais à peine ces contrôles ont-ils débuté que des cas d’abus policiers sont dénoncés à tort ou à raison, notamment sur les réseaux sociaux. D’après le commissaire principal de police Roger Tawes intervenu le 12 mai dernier sur la télévision nationale, tout usager interpellé qui se sentirait abusé ou autres, peut appeler l’un des deux numéros de la police républicaine (166 ou 94 00 20 20) pour signaler son problème.
D’un autre côté, plusieurs usagers ont imploré la clémence des autorités policières pour quelques jours, le temps pour eux de régulariser leur situation. Compte tenu également du nombre élevé d’usagers interpellés en l’espace de 24 heures et de leurs souffrances, la police républicaine a décidé, dimanche 16 mai, d’accéder à cette doléance.
Ces contrôles suspendus concernent toutes les infractions routières, notamment le non port de casque, le non port de la ceinture de sécurité, l’usage du téléphone au volant, pratique devenue récurrente, le défaut d’assurance, le non-paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (Tvm), le défaut de visite technique, le non-respect de la circulation sur piste cyclable par les engins à deux et trois roues, le non port de cache-nez conformément aux mesures édictées par le gouvernement contre la contamination et la propagation de la Covid-19. Sont aussi réprimés le défaut de plaque d’immatriculation, le chargement hors gabarit, et bien d’autres infractions routières.
Dès la reprise desdites opérations, tout usager de la route interpellé pour l’une ou l’autre de ces infractions paiera une amende pour chaque faute commise. Les montants des amendes variant entre 5 000 et
20 000 F Cfa, suivant les précisions du commissaire principal de police et porte-parole de la police républicaine, Roger Tawes, mercredi 12 mai dernier.
« …Téléphone au volant, non port de casque, Tvm, défaut d’assurance, défaut de visite technique, défaut de ceinture de sécurité, etc. sont punis d’une amende de 20 000 francs Cfa. Le chargement hors gabarit est puni de 15 000 francs Cfa, le non-respect de la piste cyclage, 5 000 francs Cfa, … », a fait savoir le porte-parole de la police républicaine. Il ajoute avec insistance que l’amende est à payer au niveau du Trésor public contre un reçu permettant à l’ayant droit de retirer sa moto ou son véhicule au commissariat de police.
Il est à noter que la reprise des opérations de contrôles routiers le samedi 15 mai dernier, a été annoncée par le directeur général de la police Républicaine, Soumaïla Yaya, à travers une note de service en date du jeudi 6 mai 2021.