Après plusieurs années de piétinement, le projet de construction de l’hôtel de ville d’Aplahoué, chef-lieu du Couffo, aborde enfin sa phase concrète. Le site d’implantation du nouveau cadre de travail devant accueillir l’administration communale et les délibérations du conseil a été remis, lundi 17 mai dernier, à l’entreprise adjudicataire. Les travaux vont durer 1 an.
La commune d’Aplahoué va enfin disposer d’un hôtel de ville en bonne et due forme. Ceci, en remplacement des bâtiments coloniaux qui abritent l’administration communale et les sessions du conseil. Le site d’implantation de l’hôtel de ville tant attendu a été remis, hier, à l’entreprise adjudicataire des travaux de construction prévus pour durer un an. Il s’agit d’un domaine estimé à 1906,099 mètres carrés intégrant l’ex-compagnie de gendarmerie d’Aplahoué. Autrement dit, c’est l’espace compris entre le chantier du stade omnisports d’Aplahoué et la voie en cours de bitumage traversant la commune jusqu’à l’entrée du Togo voisin en passant par Tohoun.
Au dire des responsables des services techniques de la mairie, l’hôtel de ville sera un bâtiment moderne de type R+2 présentant beaucoup de commodités. Au-delà des bureaux ainsi que du parking, les salles de délibérations et de réunions, l’architecture du bâtiment prévoit, entre autres, la plantation des fleurs et des arbres devant induire un cadre de travail verdoyant. De même, la recherche de l’autonomie en énergie électrique a préoccupé le cabinet d’architecte commis pour la mission de contrôle du chantier. Dans ce cadre, par exemple, l’éclairage extérieur du bâtiment sera exclusivement assuré par des lampadaires solaires, a-t-on appris.
La remise de site effectuée par le maire Maxime Allossogbé est l’aboutissement d’un long processus. Lequel a été enclenché depuis la première mandature de décentralisation au Bénin. Malgré les efforts des mandatures précédentes, regrette le maire, Aplahoué est demeurée, dans le concert des six communes du Couffo, la seule à ne pas disposer d’un hôtel de ville. L’attente ayant trop duré, l’autorité communale a prié les entreprises en charge du chantier de respecter la durée contractuelle. De même, le respect des spécificités techniques du chantier a été demandé, à tour de rôle, par les représentants du préfet du département et du ministère en charge du Cadre de vie.