Je ne sais pas celui qui a dormi dans le lit du chef de l'État ou a pris part à une réunion secrète avec ses proches au cours de la quelle le Boss aurait confié qu'il n'allait pas se séparer de ses ministres. Sinon, avec les derniers événements de l'actualité nationale c'est tout le contraire de ces insinuations qui se lit dans les actes.
Ces derniers jours, les ministres du gouvernement en place et mêmes des anciens, défilent à la grande chancellerie pour bénéficier de la reconnaissance de l'État pour service rendu à la nation. Ces distinctions interviennent à moins d'une semaine de la fin du premier mandat constitutionnel du président Talon et expliquent son merci personnel à tous ceux-là qui l'ont servi sous la pression qu'il a imprimée à sa gouvernance.
Mais, un fait saute à l'oeil et entraîne à une conclusion par syllogisme. Presque tous les ministres du gouvernement vont prendre le sacrement de la reconnaissance à la grande chancellerie sauf quelques têtes. Et pourquoi ? Ces autres laissés ont-ils démérité ? Pas que se sache dès lors que dans ce lot de ministres élevés dans l'ordre national ne figure pas le plus médiatisé ministre des Finances, Romuald Wadagni dont les valeurs et compétences sont louangées même au-delà de nos frontières.
A homme intelligent, peu de mots. Si lui Talon ne parle pas où n'agit pas pour le moment, ses faits et gestes parlent pour lui et montrent qu'il fait un probable ménage avec élégance en témoignant aux ministres qu'il ne veut plus reconduire, la reconnaissance de l'État pour leurs services à la nation.
Donc, à l'allure où vont les choses,le président Talon peut bien se séparer du grand nombre de ses collaborateurs car, aux ministres, s'ajoutent d'autres collaborateurs du palais et d'entités étatiques.
C'est dire que ceux qui ne sont pas choisis pour bénéficier pour le moment de cette discussion sont ceux qui restent. Parole du fou intelligent qui a la République à l'oeil. Attendons de voir le dimanche soir après la cérémonie d'investiture assermentée pour s'en convaincre. Je peux me tromper.