Sous la supervision de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou décroche son certificat d’aérodrome. Il s’agit d’un acte officiel qui atteste la mise en conformité du système de sécurité, de sûreté et le fonctionnement de l’aéroport aux normes internationales. Le Ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé HEHOMEY, a officiellement reçu, ce jeudi 20 mai 2021, le précieux sésame, au cours d’une cérémonie fort simple, qui s’est déroulée dans les locaux de l’aéroport, en présence du Commissaire de l’UEMOA, Paul KOFFI KOFFI, du Directeur Régional Adjoint de l’OACI, Nika MEHEZA MANZI.
Conscient de l’enjeu sécuritaire que représente la certification des aéroports internationaux selon les normes de l’OACI, le Gouvernement du Président Patrice TALON, à travers son Programme d’Actions, « Benin Révélé », a entrepris de rendre l'aéroport de Cotonou conforme aux standards internationaux, en vue de soutenir le développement du transport aérien. Pour le Ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé HEHOMEY, la cérémonie de remise du certificat d’aérodrome au Gouvernement est l’aboutissement d’un long et laborieux processus, qui a démarré en 2016.
En effet, à l’avènement du régime du Nouveau Départ en 2016, l'aéroport international de Cotonou était sur la liste noire de l’Union Européenne, ce qui rendait peu attractive et concurrentielle la destination Bénin. Conformément à la vision du Gouvernement, celle de faire de l’aviation civile un vecteur de croissance économique, une série d’actions déterminantes, entreprises par le Ministère des Infrastructures et des Transports, a conduit à la sortie de l’aéroport de Cotonou de cette liste noire, le 15 mai 2017.
Après avoir relevé ce premier défi, le Gouvernement a mis en chantier la certification de l'aéroport, vitrine du Bénin, dont le couronnement s’est matérialisé par l’obtention de ce certificat d’aérodrome, qui place l’aéroport de Cotonou sur la liste des aéroports certifiés de la sous-région. Selon le Ministre, il s’agit d’un gage de sécurité pour les compagnies aériennes, les passagers et autres partenaires.