Dans un contexte de Covid-19, les questions liées à la sécurité au travail prennent de l’importance. En marge de la célébration de la 25e Journée africaine de la prévention des risques professionnels, l’Ong Amshart a attiré l’attention des acteurs, notamment les femmes balayeuses du groupement « Ayi dji ni min » et les cellules de vulgarisation de l’hygiène communautaire. C’est à travers une communication sur le thème : « Impact de la Covid-19 sur les activités de prévention des risques professionnels des organes nationaux de santé et de sécurité au travail de l’Inter africaine de la prévention des risques professionnels (Iaprp) », animé par Dr Lucile Bédié Toïhen, médecin inspecteur du travail. Pour Philomène Akpodji, Présidente du Conseil d’administration de l’Ong Amshart, la sécurité et la santé au travail peinent à être transversales aux autres branches d’activités au Bénin. C’est pourquoi, son organisation fait des plaidoyers pour l’application effective du décret 2007-410 du 31 août 2007 portant déclaration de politique nationale de sécurité et santé au travail en République du Bénin par les communes. Dans sa communication, Dr Lucile Bédié Toïhen a dit sa satisfaction du fait que le Bénin ait su prendre des mesures pour gérer cette pandémie avec laquelle tout citoyen devra apprendre à vivre désormais. Ce qui a d’ailleurs permis d’éviter l’hécatombe. Néanmoins Dr Lucile Bédié Toïhen a surtout insisté sur la nécessité pour les populations de respecter les gestes barrières, la distanciation sociale, le port de masques, l’usage de gel hydro alcoolique et le lavage des mains à l’eau et au savon. Les participants à cette célébration ont été aussi sensibilisés sur la vaccination préventive. Elle a enfin insisté sur la nécessité pour les entreprises de disposer de structures de sécurité et santé au travail. « Le comité d’hygiène et de sécurité est obligatoire pour toute entreprise qui a plus de trente agents », a-t-elle déclaré. Pour finir, Philomène Akpodji a formulé le vœu de l’extension de la sécurité et la santé au travail aux travailleurs non déclarés qui battent le record en matière d’effectif.