Le conseil des ministres a tenu hier mercredi 09 mai 2021 à Cotonou sa séance ordinaire. A l’occasion, plusieurs communications, et mesures et décisions ont été prises. Ainsi, dans le cadre de l’exécution des marchés publics avec les Micros, petites et moyennes entreprises (MPME), l’Etat béninois a résolu de s’acquitter des frais dans un délai maximum de 30 jours, de quoi motiver les MPME.
Bidossessi WANOU
En plus des possibilités à elles offertes dans la part de marchés publics au Bénin, les Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) viennent de bénéficier d’un nouveau clin d’œil de l’Etat. Dans le souci de compatir aux peines liées à leur promotion et franchissement, le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement ont décidé d’aller au-delà des prescriptions légales qui prévoient 60 jours au terme de la loi n°2020-03 du 20 mars 2020 portant promotion et développement des Micros, petites et moyennes entreprises en République du Bénin. C’est carrément une réduction de moitié. Ainsi, pour toute prestation d’une MPME au profit de l’Etat, un délai maximal de 30 jours est requis pour le paiement. Une mesure incitative donc qui soulagera cette catégorie d’entreprises et la motivera à plus s’intéresser aux offres de l’Etat, certain de rentrer sans tarder en possession de ses droits dès constations du service fait. C’est sans doute le ton du social annoncé par le gouvernement qui vient ainsi d’être donné sachant que cette catégorie d’acteurs s’avère la plus nombreuse dans le concert des entreprises. En plus de cette facilité, le gouvernement a décidé du réaménagement de la plateforme mise en place pour faciliter aux promoteurs de MPME le suivi des dossiers de leurs créances. A cet effet, ladite plateforme ne se limitera plus au Trésor public. Elle prendra désormais en compte la situation des dossiers, dès la livraison du bien ou la fourniture du service et le dépôt des factures. C’est visiblement une nouvelle garantie pour les MPME qui pourront avec assurance compétir pour gagner des marchés publics en comptant sur leurs banquiers et autres, ayant parfois préfinancés l’exécution du marché publique.