Festival de la maman spéciale: Un évènement pour rassembler et valoriser les mères du Bénin

Publié le jeudi 10 juin 2021 | L'Economiste

© Autre presse par DR
Miwaké Mahessaa Yorou ,Directrice de l’agence événementielle

Directrice de l’agence événementielle Miwaké, Mahessaa Yorou est chef de projet événementiel dont l’un s’intitule ‘’la danse de l’histoire’’ et l’autre ‘’le festival de la maman spéciale’’. Elle a lancé le 8 mai 2021, les activités de la première édition du Festival de la maman spéciale. Une activité dont la vision première est de promouvoir, de divertir et de primer plusieurs mères qui essayent quotidiennement de concilier leur vie professionnelle à l’éducation de leurs enfants et au bien-être de leur famille. Dans cette interview, elle nous parle des missions mais également des perspectives de ce festival qui se tiendra du 11 au 13 juin 2021.

L’économiste : Le festival de la maman spéciale, c’est quoi concrètement ?

Mahessaa Yorou : Le festival de la maman spéciale est une occasion qui consacre l’épanouissement des mères béninoises. Il a été initié pour valoriser et primer toutes les mamans commerçantes, artisanes, entrepreneures et ménagères. Nous voulons à travers cet événement qui est meublé par des jeux attrayants comme la danse, la musique, l’art oratoire et le speech, donner plus d’amour aux mamans. Donc l’objectif c’est de rassembler, valoriser et primer toutes les mamans du monde spécialement celles qui vivent au Bénin, de les rendre plus belles et spéciales.

D’où est venue l’idée d’organiser un tel événement ?

J’ai voulu sortir un peu de la monotonie. Miwakéà la base est une école de danse. Nous donnons des cours de danse contemporaine Afro et moderne ; puis nous organisons des spectacles de danse. Aujourd’hui, j’ai voulu faire plaisir à nos mamans en organisant le festival de la maman spéciale qui met en compétition plusieurs mamans et en même temps leur offre un moment de joie et de convivialité.

Quelles sont les différentes activités qui vont meubler le festival ?

Les activités entrant dans le cadre du festival ont été lancées le 8 mai avec la 1ère phase de sélection, suivie de la 2nd le 15 mai. Le 22 mai, nous avons offert aux candidates un déjeuner suivi de danse au restaurant Chill n’ Grill grâce au soutien de notre partenaire Ulrich Adjovi, Président directeur du groupe Empire. Le 29 mai nous avons démarré la première séance de répétition sur le programme de la soirée élective. Le samedi 5 juin dernier, nous avons tenu avec elles une séance de coaching avec la coach Ariane Dogue sur les activités de la soirée et le thème qu’elles auront à développer au titre de leur speech.

Le 11 juin prochain, nous allons faire une sortie touristique avec les participantes. Elles auront à visiter la ville de Ouidah, précisément l’usine de Kwaboo, le temple dan de python. Le samedi 12 juin aura lieu la soirée élective avec les mamans finalistes à l’hôtel La Casa Cielo. Le festival sera clôturé le 13 juin 2021 avec au compteur, une cérémonie de remise de lots et de trophées. Ce sera une journée de réjouissance.

Combien de candidates participent à cette compétition ? Quels sont les critères de participation ?

Au départ, nous avons présélectionné 20 finalistes. Aujourd’hui, elles sont 17, parmi lesquelles, nous aurons à définir les 3 premières au terme de différentes étapes. Cela ne voudra pas dire que les autres mamans ne sont pas spéciales. La preuve, elles repartiront toutes avec des lots et des bannières de mamans spéciales. La première aura un chèque de 150.000 FCFA ; la deuxième une somme de 100.000 FCFA et la troisième 50.000 FCFA.

Quelles sont les différentes étapes que ces trois finalistes auront à franchir ?

Au terme de l’appel à candidature, elles étaient une centaine à s’inscrire. Il y a eu deux sélections faites par un jury composé de Mr Florent Eustache Hessou et Mme Valérie Idossou. Le jury a pu déceler du lot les mamans qui se démarquaient à travers la pertinence de leur propos et la danse. Certes, on ne recherchait pas une super star, juste celles qui arrivaient à faire de leur mieux pour communiquer avec les autres et à être sociable. Lors de la soirée sélective, les candidates devront présenter un speech sur le thème : ‘’Comment arrivez-vous à concilier vos activités professionnelles et l’éducation des enfants ?’’. Ensuite elles auront à tour de rôle à danser sur des rythmes de chez elles.

En quoi est-ce que ce festival va impacter la population en général et les mamans en particulier ?

Notre vision c’est de donner de la joie à ces mamans. De les détendre car elles n’ont pas souvent ces occasions. Il s’agit de les sortir de leur train-train habituel pour qu’elles puissent explorer d’autres horizons. Lorsqu’elles viennent aux répétitions, on leur donne l’occasion de danser de faire du sport et de s’évader. La maman occupe une place prépondérante dans la vie de tout le monde. Qu’elle soit la nôtre ou pas, sévère où gentille, accueillante ou agressive, elle reste et demeure le socle d’une famille. Il faut que les événements du genre soient multipliés afin de leur exprimer notre profonde gratitude et sincères reconnaissances.

Quels sont vos perspectives pour les prochaines années ?

Pour les années à venir, nous pensons allez dans d’autres villes pour égayer d’autres mamans. Parakou, Dassa, Savalou ou Porto-Novo… Au lieu de rester seulement avec les mamans de Cotonou, chaque année, nous allons travailler avec des mamans d’autres localités. Un festival du genre demande un investissement important. Ce que nous n’avons pas. Mais nous essayons de tenir dans l’espoir que les partenaires vont voir la pertinence de l’évènement et se mobiliser derrière ce projet essentiel pour l’épanouissement des femmes mères. Il y a déjà des partenaires qui nous soutiennent même si ce n’est pas financièrement.

Votre mot de la fin

Comme mot de fin, je remercie tous les partenaires et toutes les personnes qui soutiennent de près ou de loin le festival de la maman spéciale. Nous avons besoin de soutien et tous les apports seront les bienvenus. Ce n’est pas facile mais nous sommes confiants que nous ferons mieux les années à venir.

Propos recueillis par Félicienne HOUESSOU

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