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Exportation brute de 95 %de la fibre-coton en Afrique de l’Ouest: Insuffisance d’industries textiles de coton dans l’Uemoa

Publié le jeudi 10 juin 2021  |  L'Economiste
Le
© Autre presse par DR
Le coton
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Bien que l’Afrique de l’Ouest, soit la principale zone de production de coton graine, près de 95 % de son volume de coton-fibre est exporté sur le marché international selon le Comité consultatif international du coton (ICAC). Nécessité donc pour les Etats d’installer des industries locales de transformation de l’or blanc, dans une stratégie de développement de la ZLECAF.

Abdul Wahab ADO

En Afrique de l’Ouest, et notamment dans l’Uemoa, la création de véritables industries textiles de transformation de production d’or blanc est en retrait par rapport aux performances de production de la zone. L’Afrique de l’ouest notamment la sous- région demeure enfant pauvre et chétif en matière d’usines textiles de transformation de l’or blanc, ceci pour diverses raisons. Les autorités de l’Union avaient fixé en 2003 l’objectif de transformation de 25 % de la récolte à l’horizon 2010, mais cette ambition n’est toujours pas une réalité, bien que l’Afrique de l’Ouest produit plus de 2 millions de tonnes de coton graine par an, et exporte, environ 95 % de ce volume de coton-fibre. D’après les données du groupe intergouvernemental, la zone Uemoa a ainsi exporté en moyenne, un million de tonnes de fibre par an entre 2016/2017 et 2020/2021. Ainsi, la quasi-totalité des productions du coton est vendue brut à l’étranger. En Afrique de l’ouest dans l’Uemoa, l’un des grands défis serait l’implantation de grandes industries pour la transformation des produits agricoles notamment le coton qui est la culture importante du continent. Ceci permettra d’augmenter les ressources économiques des pays et l’industrialisation des Etats. Il faut noter que malgré les différents défis liés à la transformation, certains pays de la région essaient tant bien que mal d’attirer des investissements dans le secteur. Le manque de volonté ferme des différents gouvernants de la sous-région serait la cause de l’insuffisance des grandes usines de transformations des produits agricoles et pourtant, la région est pionnière de la production de l’or blanc. Pour rappel, la production vivrière de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est estimée à 69,675 millions de tonnes pour la campagne 2020/2021, selon le rapport annuel 2020 de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) basée à Dakar. Pour la campagne 2019/2020, cette production vivrière a enregistré une hausse de 5,1%. Selon l’Institut d’émission, cette évolution est principalement portée par les tubercules (+3,9%) et les céréales (+3,8%). Les productions des autres cultures (légumineuses, plantes horticoles, fruits, etc.) ont progressé de 10%.
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