« On retrouve de nouveau l’atmosphère du festival. On revit. » Annecy s’affiche fièrement comme « le premier grand événement culturel international à accueillir du public » (sans passe sanitaire) en France après le confinement. Du 14 au 19 juin, la capitale mondiale du film d’animation présente plus de 200 courts et longs métrages sur place, « un cru exceptionnel », et « le meilleur de l’animation africaine » sous forme d’hommage. Entretien avec Mickaël Marin, directeur du Festival, du Marché du film et de la Cité de l’image en mouvement d’Annecy (Citia).
RFI : Est-ce une satisfaction pour vous que le Festival international du film d’animation d’Annecy soit, après le confinement, le premier grand rendez-vous culturel à caractère international recevant des spectateurs dans les salles ?
Mickaël Marin : Pour nous, l’année était très compliquée. Il a fallu travailler sur une édition qui était encore plus difficile à organiser que celle de l’année dernière, d’un point de vue technologique, en termes du contenu à proposer en ligne et sur la place, sans savoir si l’on pouvait le faire sur place. Il a fallu tenir, tenir, tenir jusqu’à l’annonce du président de la République.... suite de l'article sur RFI