Le bureau exécutif national du syndicat national des personnels de l'administration de l'éducation (BEN/SYNAPAE) s'est réuni en fin de la semaine écoulée au lycée technique Coulibaly de Cotonou, pour se prononcer sur certains points relatifs à la gestion de la carrière de leurs militants. Ils ont surtout dénoncé les agissements qui s'observent autour des dernières mutations opérées au ministère de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l'insertion des jeunes.
Au lendemain des dernières mutations opérées au ministère de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et l'insertion des jeunes (MESFTPRIJ), le SYNTRATSEN a annoncé une série d'actions pour remettre en cause la décision du ministre. A la rencontre du bureau exécutif national du syndicat national des personnels de l'administration de l'éducation (BEN/SYNAPAE) les responsables de ce syndicat, après analyse, de la situation ont trouvé légitime la décision du ministre. Pour ceux-ci, le ministre demeure la seule autorité de son département et est le premier responsable de la gestion des ressources humaines et matérielles du ministère. Il est libre d'opérer les mutations et nominations nécessaires en vue de la réussite de la mission à lui confiée par le chef de l'Etat.
Le SYNAPAE pense que nul n'a le titre foncier d'une quelconque direction du ministère et aucun agent ne saurait s'arroger le droit de rester " ad vitam aeternam " dans une quelconque direction ou un quelconque service. Le bureau du SYNAPAE s'est refusé de soutenir les actions du SYNTRATSEN contre la décision du ministre et est prêt à accueillir chaleureusement les agents nouvellement mutés dans les différentes structures du ministère et combattre toute velléité qui consistera à s'opposer à l'arrivée des enseignants dans l'administration. D'autres points ont été examinés à cette rencontre par les responsables du SYNAPAE. Il s'agit de faire le point de la participation de leur syndicat au CODIR ainsi que des dernières rencontres avec les autorités pour le rétablissement des primes spécifiques et de rendement illégalement suspendues aux enseignants en poste administratif.
Cosme Kèkè
· La police interrompt le sit-in du syntrasep
Les militants du Syndicat National des Travailleurs Administratifs et Techniques en Service Public ont pris d'assaut hier 11 Mars 2013, le cabinet du ministère de l'enseignement secondaire pour se faire entendre. Ils se sont retrouvés pour dénoncer certains agissements du ministre de tutelle. Mais les forces de l'ordre ne leur ont pas permis d'aller au bout de la manifestation.
C'est dans une ambiance tendue que les militants dudit syndicat se sont rendus au ministère de l'enseignement secondaire pour dire leur ras-le-bol. Banderole rouge au front, à travers chants et danses, les manifestants ont suscité l'attention des travailleurs du cabinet ministériel, pour exprimer de vive voie leur mécontentement. A entendre le secrétaire général Adoukonou, une pléiade d'agissements et de comportements du ministre Alassane Soumanou Djimba sont les motifs de l'indignation collective. Entre autres, des mutations tout azimuts et l'acharnement subi par les travailleurs dans le secteur. Ces agents administratifs en fonction dans le secteur de l'éducation réclament leur prime, un droit acquis à l'issue de longues batailles syndicales. Suite à une forte altercation avec les forces de sécurité, le leader du mouvement annonce le prochain coup. " Ce sit-in n'est qu'un avertissement, si dans les jours à suivre les travailleurs n'ont pas gain de cause, l'administration sera paralysée " a-t-il déclaré avant que les forces de sécurité ne viennent mettre un terme à la manifestation. Les militants ont donc rebroussé chemin, sans pouvoir aller au bout de leurs intentions.