En 2020, les activistes ont maintenu le cap s’agissant de la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Plusieurs trophées d’espèces intégralement et partiellement protégées ont été saisis. On retient des actions phares menées l’année écoulée que 56,5 Kg d’ivoires ont été pris chez des trafiquants en flagrant délit de commercialisation à Cotonou et dans le nord du Bénin. Non seulement cela, une peau de panthère et 15 peaux de Guib harnaché ont été interceptées à Bohicon. A partir de ces arrestations qui ont eu lieu dans plusieurs départements du Bénin, 14 trafiquants se sont retrouvés aux mains de la Police Républicaine. De ces trafiquants arrêtés et confiés à la justice, 08 ont été condamnées à des peines privatives de liberté et 04 ont eu de condamnations assorties de sursis. C’est encore le moment de souligner que la justice ne cesse d’accompagner le gouvernement et de jouer sa partition dans le domaine de la lutte contre la criminalité faunique. Les médias, relayant les sensibilisations répressives, sont de canaux pour amener le grand public à comprendre que les espèces protégées par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, sont à sauvegarder.
Ces résultats sont obtenus grâce à la collaboration technique du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (Aalf-Bénin) du Réseau Eagle. Il faut aussi préciser que c’est avec la participation active de la Police Républicaine, de African Parks Network-Apn / Pendjari, du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse (Dgefc), du Cenagref, du Ministère de la Justice et celui de la Sécurité que cette lutte est menée. L’implication de ces différentes structures est la preuve que la protection du patrimoine faunique nécessite l’apport de tous.