Afin de contenir la hausse des prix des produits de grande consommation observée depuis quelques semaines, le gouvernement a décidé d’une surveillance plus accrue de la sortie incontrôlée des produits de territoire national. Ainsi, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 16 juin 2021, un comité technique a été mis en place pour proposer des mesures spécifiques pour juguler la crise au grand bonheur des populations.
Le gouvernement est préoccupé par la situation de pluie observée depuis quelques semaines. Une situation due à la faible pluviométrie qui s’observe depuis la dernière campagne agricole, de facteurs exogènes mais aussi du trafic de la production nationale vers la sous-région, les céréales et autres produits de grande consommation connaissent une surenchère avérée. Cela a provoqué des remous dans la population, et les uns et autres en inventent la cause. Pour réguler cette crise, au cours de la séance ordinaire de ce mercredi 16 Juin 2021, le conseil des ministres a examiné le point conjoint des ministres de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche et de l’industrie et du Commerce, relatif à l’évolution des prix sur les marchés. En attendant les mesures spécifiques qui pourraient découler des conclusions du comité technique qui travaille sur la question, ministres concernés sont instruits, en particulier le ministre de l’Intérieur et de la sécurité de veiller à éviter les sorties incontrôlées qui créent une tension sur les stocks nationaux et induisent le renchérissement des coûts à la consommation .Cette solution transitoire du gouvernement de contrôle de la sortie des produits locaux, démontre qu’on cerne mieux les raisons de cette envolée des prix qui tiennent de la faible pluviométrie, des facteurs exogènes et du trafic de la production nationale vers la sous-région alors que la demande locale n’a pas été entièrement satisfaite.Le Comité technique se penche déjà sur la question proposera dans les prochains jours au gouvernement des mesures spécifiques pour juguler la crise au grand bonheur des populations. Du coup on comprend un phénomène national mais cette flambée des prix est internationale. Aucune taxe n’a été instituée sur les produits agricoles et qui pourrait par ailleurs justifier cette flambée.