La sixième session ordinaire de la Conférence administrative départementale du Borgou a eu lieu, mercredi 16 juin dernier, sous la présidence du préfet Djibril Mama Cissé. Deux communications sur les formations universitaires et le soutien de l’Université de Parakou au développement du Borgou et la présentation des nouvelles réformes dans le domaine de l’état civil au Bénin étaient au centre des échanges entre les participants.
Tenue mercredi 16 juin dernier à la préfecture de Parakou, sous la présidence du préfet Djibril Mama Cissé, la sixième session ordinaire de la Conférence administrative départementale du Borgou avait six points inscrits à son ordre du jour. Au total, deux communications ont été présentées à ses membres. La première a porté sur les formations universitaires et le soutien de l’Université de Parakou au développement du Borgou. Quant à la seconde, elle a consisté en la présentation des nouvelles réformes dans le domaine de l’état civil au Bénin.
Chargée de présenter la première, Dr Clarisse Tama Imorou est revenue sur la création de l’Université de Parakou, avant de passer en revue les 11 facultés, écoles et instituts dont elle est composée, outre ses 16 laboratoires de formation et de recherche. Elle s’est attardée sur les formations que chacun d’eux propose, ainsi que les diplômes qu’ils délivrent à travers leurs cycles de licence et de master professionnels.
« L’Université de Parakou a fait un certain nombre de constats dans sa collaboration avec les différentes communes et les services déconcentrés de l’Etat du Borgou. Nous nous sommes rendu compte qu’étant dans le département, elle devait leur être d’un appui considérable dans leur processus de développement. Mais elle n’a pas tellement été sollicitée », a fait remarquer l’enseignante chercheur. L’université, insiste-t-elle, souhaite contribuer avec efficacité à leur développement. « Elle veut leur être utile, en élargissant ses espaces de collaboration avec eux »,
poursuit-elle. Tout en envisageant un changement de paradigme, l’université espère voir le partenariat qui la lie avec eux repensé pour lui permettre de mieux les accompagner.
La seconde communication, c’est l’assistante état civil à la préfecture de Parakou, Rouga Boukari Oro, qui l’a présentée. « Tout enfant qui nait, que ce soit à domicile ou dans une formation sanitaire, doit être déclaré sur le champ. C’est l’une des innovations de ces nouvelles réformes », a-t-elle indiqué. De son intervention, on retient que pour déclarer un enfant, il faut un acte de reconnaissance de paternité qui permet aussi bien à la femme qu’à l’homme de se protéger. « Les nouvelles réformes demandent à ce que tout enfant qui nait, ne soit plus sans acte de naissance. Le droit à l’identité est très capital », fait-elle observer à l’assistance.
Après sa reconduction dans ses fonctions de préfet du Borgou, il y a quelques jours en Conseil des ministres, c’est la première conférence administrative départementale que Djibril Mama Cissé préside. Tout en acceptant les félicitations des membres de ladite conférence, il les a également remerciés pour leur soutien qu’ils ne lui ont jamais marchandé.