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Bénin : le gouvernement veut promouvoir une meilleure protection des réfugiés et apatrides vivant sur son territoire

Publié le lundi 21 juin 2021  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Un camp de réfugiés
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COTONOU - Le gouvernement béninois a décidé de renforcer la protection des 1.405 réfugiés et apatrides vivant sur son territoire en vue d'améliorer leurs conditions de vie, a annoncé dimanche à Cotonou le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou.

A travers un message radiodiffusé dimanche, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du réfugié, le ministre a indiqué que cette préoccupation du gouvernement béninois s'était traduite par la transmission au Parlement en février dernier du projet de loi portant statut des réfugiés et apatrides au Bénin, visant à promouvoir une meilleure protection des personnes apatrides ou à risque d'apatridie sur le territoire béninois.

"En attendant le vote de cette loi, l'ordonnance n° 75-41 du 16 juillet 1975 portant statut des réfugiés continuera de garantir les droits des réfugiés et de leur rappeler leurs devoirs", a-t-il souligné, précisant que l'article 6 de cette ordonnance stipule que "les bénéficiaires du statut des réfugiés reçoivent le même traitement que les nationaux en ce qui concerne l'accès à l'éducation, les bourses, le droit du travail et les avantages sociaux".

Dans la mise en œuvre de cette ordonnance, a-t-il poursuivi, "les enfants réfugiés bénéficient également de la gratuité de l'école au même titre que les nationaux".

En ce qui concerne l'accès à la santé, a-t-il expliqué, "les réfugiés sont admis à souscrire aux prestations de la Caisse mutuelle de prévoyance sociale".

Dans le domaine du sport, a-t-il également fait observer, "les réfugiés participent également à des activités sportives aux côtés des béninois dans différents clubs nationaux".

"Malgré ces nombreuses réalisations, chaque acteur, à savoir, président d'institution, ministre, député, élus municipal et communal, opérateur économique, artisan, acteur de la société civile et citoyen, doit jouer sa partition pour une inclusion plus efficiente des réfugiés", a-t-il ajouté. Fin
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