Sur l’initiative de la préfecture d’Aplahoué, en partenariat avec l’Ong Plan International Bénin, des artisans, en présence du procureur du tribunal d’Aplahoué et du préfet Christophe Mègbédji, ont été entretenus sur les textes de loi,qui protègent les filles dans les centres d’apprentissages et centres de formation professionnelle , jeudi au centre de promotion sociale d’Aplahoué.
Dans une communication soutenue par une projection vidéo, les artisans à cette séance de sensibilisation, ont eu droit aux types de violences dont, sont souvent victimes les enfants (surtout les filles) dans les apprentissages et centres de formation. Selon le communicateur Bienvenue Gbèmandon, l’objectif de la rencontre est d’échanger avec les artisans, sur les textes qui protègent les filles en apprentissage et sur la responsabilité des patrons d’ateliers ,en vue de limiter les violences faites aux filles. M. Gbèmandon dans sa communication, a mis un accent particulier sur la non dénonciation des violences faites aux filles dans le Couffo. "Les violences ne sont pas souvent dénoncées, il faut que les gens nous aident en dénonçant ce que subissent les filles dans les ateliers pour limiter ce phénomène dans le département", a-t-il souligné.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Aplahoué, Camille Aristide Fadé, a trouvé importante la séance, qui, selon lui, permettra de mettre un frein à la "pandémie" des violations des droits reconnus aux genres. Pour lui, "l’initiative permettra aux artisans, d’être ambassadeurs du respect des droits à divers niveaux ,pour une bonne image du Bénin en général et celle du Couffo en particulier". Il a ainsi, exhorté les artisans à être des acteurs de développement et non de handicap pour les filles. Camille Aristide Fadé, a par la suite, invité les artisans à saisir l’opportunité afin de changer de comportements à l’égard du genre, pour être véritablement des ambassadeurs du respect des droits de l’homme.
En ce qui concerne le préfet Christophe Mègbédji, dans son intervention, il a invité les participants, à respecter les textes qui protègent les filles dans les apprentissages et centres de formation, afin de préparer des relèves de demain dans les différents domaines de formation, gage de développement du département. Il a rappelé aussi que, ceux qui ne respecteront pas ces textes, seront sévèrement punis par les lois en vigueur. "Nos enfants surtout les filles, a défaut d’aller à l’école, doivent apprendre un métier pour le développement de nos localités, ceux qui vont les empêcher d’exercer leurs droits, vont répondre de leurs actes", a martelé Christophe Mègbédji.
Saluant l’initiative, Séverin Fangnon président du collectif des artisans de Toviklin, a promis des actions urgentes pour propager l’information au sein des associations des artisans du département, pour prévenir contre les sanctions de non respect de ces textes.
Source : ABP