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Art et Culture

Edition 2021 du ‘’Fespaco’’: Ouagadougou vivra l’apothéose du 16 au 23 octobre

Publié le mercredi 23 juin 2021  |  Matin libre
26è
© aCotonou.com par Alimata Koanda
26è édition du FESPACO: ouverture officielle par le Président du Faso
Samedi 23 Février 2019. Ouagadougou. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé ce samedi à Ouagadougou l`ouverture officielle du 26è édition du FESPACO
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Le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra à Ouagadougou au Burkina Faso du 16 au 23 octobre 2021. C’est une occasion solennelle qui permet au 7ème Art africain de rassembler autour de lui le monde entier en vue de valoriser la culture et le patrimoine du continent noir. L’événement accueille, à chaque édition, des milliers de cinéphiles et pour le compte de 2021, ça se bouscule déjà dans le rang des visiteurs. Cette 27ème édition connaîtra la participation d’un nombre important de film qui seront en compétition pour le précieux sésame, ‘’L’étalon de Yennenga’’, la prestigieuse distinction qui laisse l’empreinte de l’originalité sur les productions cinématographiques qui participent à l’expédition.



D’où est parti le Fespaco ?


« Le festival a été créé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont notamment François Bassolet, Claude Prieux (Directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970. À l’époque, le pays était dénué de structures cinématographiques et la population voltaïque n’avait pas accès aux productions africaines de plus en plus nombreuses. Les initiateurs ont souhaité donc que, par l’intermédiaire de ce festival, les populations puissent enfin voir les films de leur propre continent. À tort, la première édition est généralement appelée Semaine du cinéma africain, mais sa véritable dénomination est « Premier festival de Cinéma Africain de Ouagadougou ». Il se déroule du 1er février au 15 février 1969. Cinq pays africains y sont représentés : le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), le Niger et le Cameroun mais également la France et les Pays-Bas. 24 films, dont 18 africains, y ont été présentés. Ce premier rendez-vous draine alors 10 000 spectateurs. En 1970, la deuxième semaine du cinéma africain accueille 9 pays africains (Algérie, Tunisie, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Mali, Haute-Volta, Ghana) et 40 films y sont projetés devant 20000 spectateurs. L’année 1972 marque un tournant dans le festival car, pour la première fois, il est soutenu par l’État qui l’institutionnalise. Il est alors placé sous la tutelle du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication. Cette même année, Mme Simone Mensah accède à la présidence. Pour cette troisième édition, le festival prend le titre de Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO) et un « grand prix du festival » portant le nom d’Étalon de Yennenga (en référence à la princesse Yennenga, mythe fondateur de l’empire Mossi) est créé. Dès lors, les films ne sont plus seulement présentés, ils sont désormais en compétition. »



Teddy GANDIGBE
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