Les équipes en charge de l’environnement et de la sauvegarde sociale du projet d’interconnexion de 330 Kv wapp Dorsale Nord ont organisé, du 24 au 25 juin dernier, un atelier à Malanville. C’est pour procéder à l’installation des membres du Comité local de suivi (Cls) du Plan de gestion environnemental (Pges) et du Plan d’action de réinstallation (Par), puis de la Commission de gestion des plaintes du projet avec les communautés au niveau de la commune.
Dans le cadre de la poursuite des activités du Comité national de suivi (Cns) de la mise en œuvre du Plan de gestion environnemental (Pges) et du Plan d’action de réinstallation (Par), l’unité de gestion du projet d’interconnexion de 330 Kv Wapp Dorsale Nord (Nigeria-Niger-Bénin-Burkina Faso) a tenu, du 24 au 25 juin dernier, un atelier à Malanville. La rencontre organisée en collaboration avec la préfecture de Kandi et la mairie de Malanville, avait pour objectif de sélectionner les membres du Comité local de suivi au niveau de ladite commune. Elle a permis également de présenter aux parties prenantes, les différentes étapes de mise en œuvre du Pges et du Par sur le tronçon Malanville (Bénin) – Zabori (Niger) et l’impact qu’aura celles-ci sur les populations des pays concernés. De même, les mécanismes de gestion des plaintes et les responsabilités des autorités locales, des leaders traditionnels et des organismes intermédiaires pour assurer une mise en œuvre adéquate du projet sur le terrain n’ont pas été occultés.
Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du préfet de l’Alibori, Bano Sabi Assouma, s’est réjoui de la prise en compte de Malanville dans la mise en oeuvre d’un projet d’une telle envergure. Selon lui, l’énergie n’est plus un luxe, mais plutôt une nécessité pour le bien-être de l’homme, surtout le développement d’une nation. Mais avant lui, c’est le deuxième adjoint au maire de Malanville, Nouhoum Moussa Sambo, qui a insisté sur l’importance du projet. Il est convaincu qu’il contribuera au développement durable de sa commune et partant, à l’amélioration des conditions de vie de ses populations. Aussi, a-t-il invité ses administrés à faciliter la tâche aux techniciens et consultants qui seront présents sur le terrain, lors de l’exécution du projet.
Réalisé sous l’égide du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (Eeeoa), avec l’appui financier de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement, l’Union Européenne et du gouvernement fédéral du Nigeria, ce projet est nécessaire pour fluidifier les échanges énergétiques entre les pays de la sous-région. Il permettra de renforcer davantage le réseau interconnecté entre le Nigeria, le Bénin, le Niger et le Burkina-Faso. Plus spécifiquement, il vise à les relier par une ligne de transport à haute tension 330 Kv, pour faciliter le commerce de l’électricité dans la sous-région, fournir une assistance technique, favoriser les accords d’échanges commerciaux, puis étendre l’accès à l’électricité, des populations situées le long de la ligne de transport.