La justice béninoise a condamné ce mardi 29 juin un homme à 12 mois de prison, dont six mois ferme, pour « coups et blessures volontaires » sur trois femmes transgenres. Cette infraction a été retenue faute de disposition dans le Code pénal qui punit la « transphobie ». Dans la nuit du 30 avril, à une fête d’anniversaire à Cotonou, un groupe de personnes s’en prend à trois invitées. Ces femmes transgenres sont agressées, frappées et dénudées. Un seul des agresseurs s’est présenté à l’audience, ses complices sont en fuite.
C’est un souffle de soulagement. Pour la première fois, la justice a tranché une affaire qui concerne les droits de minorités sexuelles au Bénin. Cela nous réjouit et toute la communauté est vraiment heureuse. La seule chose que cette communauté souhaite c’est d’être protégée. La communauté LGBT n’a pas besoin d’un droit particulier ou spécifique étant donné que la Constitution du Bénin garantit tous les droits à l’être humain. Les seules doléances que nous pouvons faire auprès de l’État de tous, c’est d’abord de s’informer sur la thématique de ces personnes et aussi d’accepter la différence de l’autre.