Mauvaise nouvelle pour Reckya Madougou. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) n’a pas donné une suite favorable à sa demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats. En clair, la juridiction spéciale a rejeté cette demande hier vendredi 16 juillet, informe le quotidien Matin Libre. Cette décision de rejet prise par la présidente de la Chambre des Libertés et de la Détention de la juridiction spéciale Edibayo Joanna Dassoundo est motivée par la volonté de garder l’ancienne ministre à la disposition de la justice pour d’autres interrogatoires.
Le parquet et la commission d’instruction contre sa mise en liberté provisoire
En effet, pour les juges de la Chambre des libertés et de la détention, il faut nécessairement procéder à d’autres actes d’instruction. C’est-à-dire il faut qu’il y ait plusieurs autres interrogatoires et des confrontations. Des choses qui ne peuvent se faire que quand les prévenus sont à la disposition de la justice. Mme Edibayo Joanna Dassoundo fait par ailleurs remarquer que Mme Madougou « a été interrogée au fond une seule fois », « que de la même manière ses co-inculpés ont été chacun interrogés une fois ». La parquet et la commission d’instruction ont aussi émis leurs avis défavorables pour la mise en liberté de Mme Madougou.