Le gouvernement béninois a tenu ce mercredi 21 juillet 2021 sa réunion hebdomadaire. Présidée par le chef de l’Etat son, Excellence Patrice Talon, le conseil a pris plusieurs décisions importantes notamment celle relative à l’approbation des statuts de l’Institut national de la Femme.
L’Institut National de la Femme est mis en place. Le gouvernement au cours du conseil d’hier au titre des mesures normatives s’est mis d’accord sur l’approbation des statuts dudit Institut. Il, s’engage ainsi dans une dynamique favorisant la promotion et la protection de la femme, par le biais de l’éradication des discriminations dont elle est l’objet, et surtout des diverses formes de violences qui reculent considérablement son épanouissement.
Cette décision fait suite aux nombreuses faiblesses rédhibitoires observées au sein dudit Institut. Le conseil a donc décidé de le réorganiser entièrement en donnant de nouvelles forces pour l’accomplissement de ses mission et attributions.
Dans sa nouvelle configuration, l’Institut National de la Femme se révèle tel un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme.
Véritable cadre de concertation avec les organisations de la société civile, l’Institut a pour mission d’œuvrer pour la protection et à la promotion de la femme, d’œuvrer pour la promotion de la femme sur les plans politique, économique, social, juridique et culturel tant dans les secteurs public que privé. Aussi, sera-t-il chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme. Ainsi, l’institut se révèle tel un dispositif qui permet de surmonter les résistances socio-culturelles aux fins de consolider les réformes sur l’amélioration de la représentativité de la femme au plan politique ainsi que son émancipation économique. Rattaché à la présidence de la République, il sera mis à sa disposition un service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence. L’organe dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour ces faits. Au nombre des autres mesures normatives, le Conseil a validé le décret portant modification du décret sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Secrétariat général de la présidence de la République.
Raoul Nana DONVIDE (Stag)