Portée à la tête de l’UDBN il y a à peine un mois, Sylvie de Chacus a été déchargée de ses fonctions de présidente. La décision a été prise à l’issue d’une réunion de crise. Dans une interview accordée à Eden Tv, le chef de la cellule de communication et porte-parole du parti révèle les dessous de ladite décision.
On en sait un peu plus sur les raisons pour lesquelles Sylvie de Chacus a été déchargée de ses fonctions de présidente de l’UDBN. Selon Jules Léandre Kiti, il y a un « forcing » qu’il fallait arrêter. Selon ses dires, Sylvie de Chacus posait des actes dans le dos des instances du parti. Des agissements qui violent les textes de la formation politique.
Sylvie de Chacus, nouvellement désignée présidente, devrait attendre le retour de la présidente d’honneur Claudine Prudencio, qui entre temps est allée se faire soigner, avant de faire certaines actions. Mais ça n’a pas été le cas, selon le porte-parole de l’UDBN. Les rencontres de prise de contact avec les différentes structures ont été tenues sans avis des instances.
Pendant que la présidente d’honneur était hors du pays, sans en informer le vice-président d’honneur et les autres instances, il y a eu des contacts qui ont été pris avec les coordonnateurs départementaux et communaux. Avant cela, c’est une réunion de prise de contact qui a été initiée par la présidente du parti. On est allé. Mais arrivé là, on découvre qu’il y a des intrus, des gens qui n’étaient même pas du parti. Et les sujets qui ont été abordés n’étaient pas des sujets qu’on aborde dans une rencontre de prise de contact.
En attendant la résolution du différend, le parti est pour le moment géré par un comité transitoire. Il faut rappeler que la décision de décharger Sylvie de Chacus a été prise par le haut conseil du parti.