Le chef de l’Etat ne cesse de multiplier les actions volontaristes en faveur de l’émancipation des Béninoises. Dans son message à la nation, le 31 juillet 2021, Patrice Talon a réaffirmé son engagement à porter plus haut la gent féminine.
Féministe ? Patrice Talon ne le revendique pas. Cependant, son engagement en faveur de l’égalité genre le pousse à porter davantage la cause de la femme béninoise, gagnant ainsi des points chez les féministes. A la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président de la République ne s’est pas empêché une fois encore d’honorer cette couche majoritaire mais qui n’occupe pas encore la place méritée dans la société.
Dans son message à la Nation, Patrice Talon a réitéré sa volonté de protéger et de promouvoir la gent féminine pour ainsi créer les conditions d’un développement équilibré. « Un chantier sur lequel les femmes apporteront toute leur contribution. Elles seront ainsi réhabilitées en tant que composante indispensable de la société. C’est pourquoi, j’en appelle à un sursaut collectif afin que chacun adhère à cet idéal », a-t-il déclaré.
Cette promesse n’est pas anodine. Il y a quelques jours, le président de la République déplorait ouvertement l’absence d’au moins une femme parmi les membres du Conseil électoral dont il recevait les serments. S’en est suivi le repositionnement de l’Institut national pour la promotion de la femme (Inpf), en la faveur du Conseil des ministres du 21 juillet 2021. Le gouvernement a décidé ainsi du relooking de l’institution pour en faire une véritable machine de lutte contre les discriminations et violences à l’endroit de la femme. L’Inpf devient un organisme public doté de personnalité juridique, d’une autonomie financière et de prérogatives importantes pour faire face aux défis actuels.
En évoquant ce progrès, samedi dernier, le chef de l’Etat dit vouloir donner les mêmes chances de réussite à toutes les couches de la société. « Mon gouvernement a montré sa détermination à lutter contre toutes les formes de discriminations et de violences faites aux femmes et aux filles. C’est le sens de la mise en place de l’Institut national de la Femme, nouvelle formule», a-t-il défendu. C’est alors une nouvelle ère qui s’ouvre pour cette couche au Bénin.