L‘un des grands défis du Président Patrice Talon depuis son avènement au pouvoir est de relancer la filière Palmier à huile au Bénin. C’est le constat qui a été fait ce jeudi 29 juillet 2021 à l’occasion de la séance de travail entre le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Gaston Cossi Dossouhoui et les responsables de l’Agence territoriale du développement agricole pôle 6 (ATDA 6), les Directeurs départementaux de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche de l’Ouémé et du Plateau et d’autres acteurs de la filière à Pobè. Au cours des échanges, le Ministre Dossouhoui a pu avoir un aperçu sur la situation au niveau des pépiniéristes et des coopératives d’aménagement rural en ce qui concerne la catégorisation et la localisation des pépiniéristes, les taux de réussite de la production des plants par les pépiniéristes et les coopératives d’aménagement rural et enfin les niveaux de vente sur les pépinières. Il a été également présenté au Ministre, la capacité réelle des pépiniéristes à assurer une production importante de plants, les prévisions d’emblavure des coopératives d’aménagement rural sur les deux prochaines années et le niveau de plantations par lesdites coopératives. La question du respect des itinéraires techniques, des engagements et de la solvabilité au niveau des coopératives d’aménagement rural et des pépiniéristes a été aussi abordée. Une présentation sur les capacités de production de graines par l’Institut Nationale de Recherche Agricole (INRAB) pour satisfaire les besoins des planteurs a été faite… L’un des grands problèmes sur lequel plusieurs acteurs sont revenus est la production de plants pirates qui entravent la réputation du travail que le CRA-PP abat pour rendre disponibles à plein temps des plants certifiés. A ce niveau, le Ministre a approuvé le travail fait par la Direction départementale de l’agriculture du Mono qui, avec l’appui de la Police Républicaine, a procédé à la saisie et à la destruction massive de plus de 3.000 plants pirates. « La rencontre de ce jour m’a rassuré. Si dans le passé nous livrions 1,2 millions de noix pré-germées aux populations, l’année à venir, nous allons livrer plus de 2,5 millions », a-t-il martelé.