Les travaux de modernisation de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou se poursuivent.
En marge de la cérémonie d’accueil du vol inaugural d’une nouvelle compagnie en début de semaine, le directeur général de la Société des aéroports du Bénin (Sab), Hervé Breton, a présenté l’objectif de la transformation de l’aéroport. « Actuellement, vous avez vu que l’aéroport de Cotonou est en chantier sous l’égide du gouvernement qui a un programme de modernisation du transport aérien. Donc, on a refait la piste, on a refait le terminal ; il va y avoir l’extension de la piste, l’extension du terminal avec un nouveau hall arrivée, le parking routier est en cours d’extension et d’amélioration », fait-il savoir.
Au-delà de ces chantiers, Hervé Breton mentionne d’autres travaux qui ont été effectués pour répondre aux besoins sans cesse croissants des usagers/clients. « C’est la modernisation et la digitalisation de l’aéroport. Il y a des tableaux d’affichage, des bornes automatiques d’enregistrement, la vidéosurveillance, un centre opérationnel de commandement. Il y a aussi plusieurs autres projets en cours et à venir. L’objectif à terme est d’accueillir 30 mille mouvements par an et 1 500 000 passagers », indique-t-il.
Pour porter l’aéroport de Cotonou au rang des plus modernes en Afrique, il y a des objectifs spécifiques très importants à atteindre. Par exemple, obtenir la certification aéroportuaire internationale. « Ce que nous avons eu il y a deux mois », note Hervé Breton. Il rappelle qu’un autre objectif assigné à la Société de gestion des aéroports est d’accompagner tous les salariés à améliorer leurs compétences et expertises afin de mieux satisfaire les compagnies aériennes, les passagers et autres usagers des lieux.
S’agissant du million et demi de passagers, la Sab espère, dans un premier temps, atteindre un million de voyageurs fin 2022-2023. Ceci, en fonction de la reprise du transport aérien et surtout avec la volonté du gouvernement de faire du Bénin une destination touristique de référence en Afrique. Ainsi, si tout va bien, en 2025-2026, l’aéroport de Cotonou pourrait drainer le million et demi de passagers comme l’ambitionne l’Etat central.
« On est sur une pente ascendante. On a retrouvé
50 % de notre trafic de 2019 et on devrait le retrouver à sa situation nominale de 2019, à la fin de l’année », renseigne le premier responsable de la Sab. L’accueil, en début de semaine, d’une nouvelle compagnie aérienne africaine qui érige l’aéroport de Cotonou en une passerelle entre l’Afrique de l’ouest et centrale, réjouit Hervé Breton à plus d’un titre. Sa joie prouve sans doute que les objectifs fixés sont en bonne voie.