Il y a une semaine, les usagers du pont de Fifadji avaient encore de la réticence à s’y engager. Mais il a été réfectionné le weekend dernier pour le plus grand bonheur de ceux-ci. Face à ce chef-d’œuvre, la population autrefois méfiante se réjouit désormais de circuler avec quiétude.
Les usagers du pont de Fifadji peuvent maintenant pousser un ouf de soulagement. Récemment fermé pour subir quelques travaux d’entretien, il est à nouveau praticable. L’on pourrait lire de loin, de la joie et une certaine satisfaction sur les visages. Ils circulent désormais avec quiétude sans pour autant craindre un quelconque affaissement du pont remarqué par le passé. C’est ce que fait savoir André Zinsou, un usager : « l’affaissement rendait difficile la circulation. Mais à présent, ce problème est résolu ; c’est beau à voir et on peut s’en réjouir ». Pour Michel Faladé, le Chef quartier de Fifadji, le pont est réfectionné et la population peut circuler avec aisance. « Le pont est entièrement réparé et n’a plus de problème. Il n’est plus question d’un quelconque affaissement. Les gens peuvent circuler librement sans être stressés », a rassuré ce dernier.
Quant à Maxime Goutchénou, un conducteur de taxi moto, il n’est pas question de se réjouir à court terme. « Ce qu’ils ont fait maintenant est bon et on s’en réjouit. Pourvu que ça soit à long terme contrairement à ce qui se faisait par le passé », a-t-il souligné. A l’en croire, il est important que le travail effectué soit de qualité pour que la population ne connaisse une joie écourtée. Dans le même temps, un riverain qui requiert l’anonymat a préféré ne pas apprécier tout de suite le travail qui a été fait. Pour lui, il faut attendre quelques mois encore pour voir si c’est à long terme afin de féliciter les autorités. Néanmoins, il souligne que « pour le moment, ce n’est pas mal ».
Par ailleurs, les autorités n’ont pas manqué de remercier la population pour sa patience et son attention. Il faut noter que des travaux d’entretien seront fait par l’administration municipale tous les sept ou huit mois sur le pont, à en croire le chef dudit quartier.
Arsène AZIZAHO (Stag.)