Jeudi 26 août 2021. Il est 8h15 environ. Nous sommes au centre de santé d’Adjarra 1. Sous un hall servant de salle d’attente pour les usagers du centre de santé, il n’y a plus de place pour s’asseoir. Tous les bancs sont occupés. Non loin de là, sur une terrasse, quatre agents de santé s’affairent à remplir des fiches et des cartes de vaccination sur la base des pièces laissées par les occupants de la salle d’attente.
L’importance se fait remarquer dans le rang des populations venues se faire vacciner. « Je suis arrivé depuis 5 heures 30 (…) Quand est-ce qu’on va enfin recevoir le vaccin… », dit un jeune homme pressé de se rendre à la frontière Togo-Ghana. « Il nous faut d’abord remplir les fiches de renseignements et les cartes de vaccination avant de commencer par appeler les patients par ordre d’arrivée pour leur administrer le vaccin », nous explique une dame, agent de santé. Pas le choix donc que de patienter.
Quelques instants plus tard, la vaccination proprement dite démarre. Les agents de santé en charge de la vaccination prennent les patients tour à tour par ordre d’arrivée. Un homme d’une cinquantaine d’années explique « Lorsque tu te présentes, un agent de santé remplit une fiche en tenant compte des informations sur ta pièce d’identité. Tu as le choix entre les différents vaccins disponibles. Il y a le vaccin d’une seule dose et les vaccins de deux doses, la seconde dose sera administrée quatre semaines après la première… ».