Le Secrétaire général adjoint du Gouvernement, et Porte-parole du Gouvernement s’est prononcé sur la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, lors de la deuxième session de l’émission « Rendez-vous avec le Porte-parole » tenue le vendredi 27 août dernier. A en croire Wilfried Léandre Houngbédji, les mesures que le Gouvernement prend à ce propos sont de nature à impacter l’ensemble des citoyens. Même s’il n’y a pas encore de mesures spécifiques aux enseignants qui vont reprendre très bientôt les cours avec les apprenants, le Gouvernement veillera à ce que tout ce qui est fait concourt à la protection des populations béninoises, a-t-il fait savoir, en martelant que le mot d’ordre du Gouvernement, c’est de nous faire tous vacciner. « La démarche du Gouvernement, en dehors de la promotion des gestes barrières, c’est d’encourager tous les Béninois et tous les résidents sur notre territoire à se faire vacciner. Evidemment, on n’a pas encore rendu obligatoire la vaccination, mais c’est une nécessité de le faire. Tous les Béninois âgés de 18 ans et plus devraient se faire vacciner et cela n’exclut pas l’observation des mesures barrières », a insisté le Porte-parole de l’Exécutif.
Vers une nouvelle campagne d’appui aux entreprises
Répondant à un internaute par rapport à la recrudescence des cas de Covid-19, Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé que récemment le Gouvernement a indiqué que les grands regroupements sont subordonnés au pass sanitaire, et prononcé l’interdiction des manifestations culturelles et festives. Toutes ces mesures, ajoute-t-il, rentrent dans la logique du Gouvernement d’aller étape par étape, et si demain, sur la base de l’avis que les autorités sanitaires et scientifiques donnent au Gouvernement, il s’avère nécessaire d’imposer la vaccination, le Gouvernement après analyse fera le choix conséquent pour continuer à renforcer la protection des populations face à cette pandémie, car l’objectif du Gouvernement, c’est de faire en sorte que progressivement, tous les Béninois se fassent vacciner. En ce qui concerne les mesures d’accompagnement, il a rappelé que depuis l’avènement de la pandémie au Bénin, il y a eu dans un premier temps, une action gouvernementale pour aider les entreprises, les artisans à résister aux effets néfastes de la pandémie. Poursuivant son intervention, Wilfried Léandre Houngbédji a laissé entendre que l’Exécutif est sensible aux difficultés des populations pendant cette période de crise sanitaire et qu’il y a une nouvelle saison d’appui à la riposte contre la Covid-19 qui se prépare. Selon ses dires, cet appui concerne aussi bien les entreprises formelles qu’informelles, les petites et moyennes entreprises.
La rentrée scolaire et les allocations universitaires
Le Gouvernement met les bouchées doubles afin que la rentrée scolaire 2021-2022 fixée au 20 septembre 2021 se déroule sans anicroches. Selon les explications du Porte-parole du Gouvernement, la préparation intellectuelle est achevée et la préparation financière et matérielle est en cours et en très bonne voie. « D’ici le 13 septembre, les primes et les subventions seront mises en place », a-t-il annoncé. A propos des mouvements des enseignants et des mutations des directeurs, le Porte-parole de l’Exécutif a rassuré que ces dossiers sont également en en bonne voie. Les cantines scolaires constituent, depuis quelques années au Bénin, un projet très important pour le maintien des apprenants à l’école, notamment ceux issus des couches vulnérables. A ce propos, Wilfried Léandre Houngbédi a rappelé que depuis le 14 août, se poursuit l’acheminement des vivres afin que dès le premier jour de la rentrée, c’est-à-dire le 20 septembre, toutes les cantines scolaires soient ouvertes. « A 51% depuis 2018, l’objectif poursuit à ce niveau est d’atteindre sur le quinquennat 2021-2026, 100% de taux de couverture des écoles. Toutes les dispositions pertinentes sont prises pour assurer une bonne rentrée », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint du Gouvernement, et Porte-parole du Gouvernement. A propos de la situation des aspirants, il a expliqué que s’il y a des aspirants non déployés qui sont dans la base de données, c’est probablement parce que les matières dans lesquelles ils ont été évalués ne nécessitent pas actuellement de nouveaux déploiements. A l’entendre, les tests qui vont se faire concernent essentiellement les matières dans lesquelles il y a encore des places à pourvoir. Il a saisi l’occasion pour rassurer aussi les aspirants que les heures supplémentaires qu’ils ont effectuées seront bientôt payées. S’agissant des retards dans le paiement des allocations universitaires, il a confié qu’ils sont généralement dus aux retards observés dans les inscriptions, mais aussi et surtout à ceux observés dans la transmission par les différentes entités de procès-verbaux des examens et de passage en année supérieure. « Tant que ces procès-verbaux ne sont pas disponibles, il est compliqué pour la direction dédiée de faire son travail et de rendre disponibles les listes des bénéficiaires », a-t-il déclaré. A titre illustratif, il a indiqué que quand on prend l’année académique 2019-2020, il y a encore 13 établissements qui n’ont pas transmis leurs procès-verbaux.
De la libération des espaces publics
Selon le Porte-parole du Gouvernement, l’enjeu de l’opération de libération des espaces publics est de faire en sorte que les voies publiques soient libres pour permettre aux piétons de circuler librement et pour permettre aux villes béninoises de respirer. Il s’agit à le croire d’un défi de tout le monde et tous les maires des 77 communes du Bénin ainsi que leurs administrés doivent se sentir concernés. Il a par ailleurs invité les autres maires à s’inspirer de ce qui est cours à Cotonou, Abomey-Calavi, et ailleurs afin que dans les prochaines années, le pays présente davantage l’image d’un pays propre et organisé.