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Marché béninois : L’interdiction des sorties incontrôlées a régulé le prix des vivriers (W. Houngbédji)

Publié le dimanche 5 septembre 2021  |  24 heures au Bénin
Le
© Autre presse par DR
Le marché Dantopka
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Le prix des produits vivriers a baissé depuis quelques semaines sur le marché béninois. C’est le fruit de l’interdiction des sorties incontrôlées des vivriers du territoire national, selon le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. Wilfried Léandre Houngbédji a échangé à bâtons rompus sur divers sujets avec les journalistes, vendredi 03 septembre 2021, au siège du groupe de presse Le Matinal.

Le maïs, le gari, etc ne sont plus cédés à des prix renchéris depuis quelques semaines comme peuvent le constater les consommateurs béninois. L’un des facteurs qui ont permis d’atteindre cet objectif est la mesure d’interdiction des sorties de produits viviers hors du marché béninois.
« Le gouvernement a interdit les sorties incontrôlées de vivriers. Cette mesure a permis que le produit reste sur le marché et que cela serve à réguler les prix. S’il sortait, il y en aurait eu de moins en moins et la logique économique, c’est que la rareté entraîne un renchérissement des prix », a expliqué le porte-parole du gouvernement, vendredi 03 septembre 2021, aux professionnels des médias.

« (…) Nous avons réussi à faire que les prix des produits agricoles soient restés à un niveau presque inchangé. Nous avons tout intérêt à ce qu’ils ne s’envolent pas comme on l’a observé. Ils ont commencé donc à se réajuster. Une légère baisse est observée. Le gouvernement va continuer son action pour que les produits étant de plus en plus disponibles, (…) nous revenions à de niveaux de prix assez compétitifs pour le consommateur », a ajouté Wilfried Léandre Houngbédji. Le porte-parole du gouvernement souhaite la fin de la conjoncture observée au niveau international.

Selon le secrétaire général adjoint du gouvernement, la cherté, autrefois observée, est la cause de la pression exercée par les autres pays sur les produits vivriers du Bénin. Malgré cette pression, le Bénin n’était pas en période de soudure. En prenant l’exemple du gari, le porte-parole du gouvernement indique que le produit était disponible mais « c’est la forte demande qui a induit le renchérissement des prix chez nous (Bénin, ndlr) ».

M. M.
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