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Conseil électoral: Une mission difficile avant l’heure ?

Publié le lundi 6 septembre 2021  |  Matin libre
Sacca
© aCotonou.com par dr
Sacca Lafia, ministre de l`Intérieur et de la Sécurité Publique
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Conformément aux dispositions de l’article 19 de la loi, portant Code électoral en République du Bénin, le Conseil électoral veille à la bonne organisation des scrutins et à la sincérité des votes. Il compte cinq (05) membres à, savoir : François Abiola, Koffi Adolphe Djiman, Sacca Lafia, Sanni Gounou et Nicolas Luc Aurelien Assogba. Ils ont prêté serment, mercredi 14 juillet 2021 devant le président de la République, Patrice Talon. Il faut dire que le professeur François Abiola désigné par la minorité parlementaire a remplacé Boukari Adam Soulé. Lui qui a démissionné, pour des raisons de convenance personnelle, peu de temps après sa désignation. Cette première démission intervenait il y a quelques mois. La semaine écoulée, l’opinion publique a été informée d’une autre démission. La deuxième du genre. Cette fois-ci, il s’agit de Adolphe Djiman désigné en mai dernier pour représenter le président de la République, il a fait l’option de quitter le Conseil électoral. S’il se susurre que son remplacement ne va pas tarder, il semble que ce sera une femme qui occupera le fauteuil. En tout cas, selon le vœu du chef de l’Etat qui certainement a bien voulu se rattraper conformément à un souhait qu’il avait émis mais qui n’a plus été honoré. Mais qu’à cela ne tienne. Aussi bien la première démission que la seconde, les raisons fondamentales ne sont pas officialisées. Pourquoi M. Adam Soulé de façon inattendue avait jeté l’éponge ? Idem pour le secondaire démissionnaire. Est-ce le président Talon qui a contraint ce dernier parce qu’il veut tenir parole vis-à vis des femmes ou bien c’est mesurant la lourde responsabilité qu’ils ont à remplir dans la bonne organisation des scrutins ? La tâche est-elle plus dantesque que les membres ne l’avaient pensée avant de s’installer ? Se voit-il en mission difficile avant leur baptême de feu probablement en 2023 ? Difficile d’y répondre. Peut-être les mois à venir nous situeraient quant aux démissions observées au niveau de cette institution réformée que préside l’ex ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia.

worou BORO
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