Le gouvernement béninois vient d'adopter une stratégie nationale de prévention de l'extrémisme violent pour la période allant de 2021 en 2030, en vue de garantir la sécurité et la paix sur l'ensemble du territoire béninois, annonce un communiqué parvenu samedi à Xinhua à Cotonou.
Selon cette même source, cinq défis majeurs ont été identifiés pour la préservation de l'extrémisme violent au Bénin.
Il s'agit, explique la même source, de l'amélioration des perspectives socio-économiques pour réduire les vulnérabilités des espaces précaires ; la lutte contre la marginalisation et la discrimination ; la lutte contre la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l'homme ; l'éducation et la sensibilisation pour le renforcement des capacités de résilience et la promotion de la paix pour une coexistence pacifique.
"Pour relever ces défis, trois orientations stratégiques ont été identifiées et déclinées en cinq programmes à savoir : appui à la gouvernance nationale de prévention de l'extrémisme violent ; appui à l'éradication des facteurs favorisant l'extrémisme violent ; renforcement de la gestion Intégrée des espaces frontaliers ; renforcement du système national de renseignement contre l'extrémisme violent et le renforcement de la lutte contre le financement du terrorisme, la corruption, le crime organisé et autres crimes connexes", souligne la même source.
Par ailleurs, révèle la même source, plusieurs causes sous-jacentes du phénomène de radicalisation ont été identifiées.
Il s'agit entre autres, de la pauvreté (25% des enquêtés), du chômage (25% des enquêtés), de la marginalisation socio-économique, de l'analphabétisme et de la mauvaise connaissance des textes religieux, de la mauvaise gouvernance et le voisinage avec des pays victimes ou menacés par des groupes terroristes.