Le parti «Restaurer La Confiance» que dirige Iréné Agossa sera bientôt compté parmi les formations politiques légalement constituées au Bénin. Une forte délégation du Parti s’est rendue, dans la matinée de ce 14 septembre 2021, dans les locaux du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique (Misp), en vue de procéder au remplissage des formalités d’usage prévues à cet effet.
Reçu au Secrétariat administratif du Misp, la délégation du parti «Restaurer La Confiance» s’est activée au dépôt du dossier de déclaration administrative de constitution de leur parti politique pour se conformer à la loi. Les deux cantines contenant l’ensemble des 1 202 dossiers des membres fondateurs réunis par le parti et plusieurs autres pièces requises en la matière, ont été réceptionnées au Secrétariat administratif du Misp, contre décharge portant le N°6139. L’initiative est consécutive au congrès constitutif du parti Rlc dirigé par Iréné Josias Agossa, candidat malheureux à l’élection présidentielle, congrès tenu au mois de juin 2021 dans la ville carrefour, Bohicon. La démarche se veut conforme à la logique du leader du parti qui se réclame de l’opposition au régime de la rupture, avce l’adoption de l’idéologie sociale et libérale.
Dans son adresse, le Premier Vice-président du nouveau parti et chef de la délégation, a salué le leadership éclairé et le charisme du Président du parti, Iréné Josias Agossa et du comité technique de préparation du dossier qui a mouillé le maillot 3 mois durant. «Nous avons parcouru les 546 arrondissements et 77 communes pour pouvoir parachever la préparation du dossier. Ceci pour montrer à l’opinion nationale et internationale que le combat politique se mène dans les urnes. C’est pour cela que nous avons décidé de transformer la Dynamique Rlc en Parti Rlc.», a confié François Soudo. Pour le Pvp, «l’alternance s’opère dans les urnes». Il a donc pris l’engagement de se lancer dans un périple à travers les 24 circonscriptions électorales du Bénin à l’effet de préparer les législatives de 2023 pour opérer la migration du pays « d’un état de lois à un état de droit » et sauver la démocratie. A la suite du dépôt des dossiers, le ministère de l’intérieur en charge de l’étude dispose d’un délai de 2 mois, pour déclarer la conformité ou non du dossier de la formation politique formée par la vague orange, aux lois de la République en la matière.