Avec la Banque internationale pour l’industrie et le commerce (Biic), l’accès au financement agricole est désormais une réalité au Bénin. À travers un facebook live animé vendredi 17 septembre 2021, Désiré Ategbo, Chef service Pme avec l’onction d’autres responsables de cette Banque, a expliqué de long en large aux internautes, les conditions d’accès à ce financement ainsi que les avantages qui l’accompagnent.
Avec la Biic, les exploitants et acteurs intervenant dans l’agriculture poussent déjà un ouf de soulagement puisque, dans la même lancée que le gouvernement béninois, cette Banque met à la disposition de ces acteurs, une ligne de financement de leurs projets dans la norme des Petites et moyennes entreprises (Pme). Par le truchement de ce direct sur facebook, Désiré Ategbo est revenu sur les tenants et aboutissants de ce financement. Selon le Chef service Pme de la Biic, malgré les efforts du gouvernement béninois à rehausser l’agriculture avec déjà des retombées probantes pour le secteur du coton et autres, des problèmes subsistent au niveau des acteurs et exploitants agricoles. Lesquels problèmes sont entre autres aux difficultés de disponibilité et d’accès aux intrants agricoles et au foncier, au faible niveau d’organisation des filières agricoles et surtout à l’insuffisance et l’inadéquation du financement. Pour pallier tant soit peu ce manque d’accès au financement qui constitue, pour lui, un obstacle surtout pour les Pme, que la Biic a décidé de “renverser la tendance”. << Pour bénéficier du financement de la Biic, les possibilités qui s’offrent aux producteurs consistent à se réunir en coopératives. À ce titre, l’ensemble du territoire béninois est désormais organisé en sept pôles de développement agricole en tenant compte des conditions agro climatiques et des potentialités de chaque région. Il existe aussi aujourd’hui le système de cautionnement solidaire.
Aussi, les promoteurs agricoles, ont-ils la possibilité de s’adresser aux structures d’appui et d’encadrement qui ont pour missions, d’accompagner en amont les Pme à satisfaire les conditions d’éligibilité et de faire un suivi expost après l’obtention du financement. Elles veillent ainsi en aval à une bonne utilisation des crédits bancaires, au bon déroulement des plans d’affaires et au respect des échéances, permettant de réduire le risque de défaut de paiement >>, va expliquer l’exposant. Toujours dans ses explications, Désiré Ategbo en épluchant le volet “offre de financement”, a évoqué les différentes formes de ce financement, tenant compte des besoins. Il s’agit, d’après lui, des crédits à court terme : (moins de 2 ans) pour les besoins en fonds de roulement pour permettre aux promoteurs de faire face efficacement à la campagne. Des crédits à moyen terme (2 à 7 ans) pour les équipements.
Quant au mécanisme de garantie…
À ce niveau, le communicateur fait savoir qu’en dehors d’une garantie fiable et suffisante prise en affectation hypothécaire, un mécanisme de garantie est mis en place pour faciliter l’accès au crédit des promoteurs et entrepreneurs agricoles. << La Biic s’inscrit dans cette démarche en tant que partenaire du Fnda. La mise en œuvre de la garantie se fait à travers le Guichet 3 “Accès aux services financiers” du Fnda par abondement d’une ligne de garantie qui couvre à 50% les crédits octroyés. Il s’agit de mesures d’atténuation de risque visant à faciliter l’accès au financement des promoteurs agricoles. La Biic rassure tous les acteurs du secteur agricole qui ont des projets, qu’ils disposent des possibilités de financement, soutenues par l’État et mises en œuvre par votre partenaire financier, au niveau de toutes ses agences où vos dossiers seront reçus, étudiés et traités avec professionnalisme et diligence. Il faudra saisir cette opportunité de financement du secteur agricole qui est l’une des priorités de la Biic. Il est certain que chaque acteur fait des efforts et des sacrifices pour engager son exploitation. Mais ces exploitations peuvent être valorisées en allant vers ces crédits à taux bonifié. Avec la Biic, cela est une réalité >>, va-t-il conclure.