La Célébration du 23ème anniversaire de la Constitution béninoise et du 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’Home a été consacrée hier mercredi 11 décembre 2013 à l’hommage à un grand homme. Feu Me Zakari Djibril Sambaou a été célébré au Palais des congrès de Cotonou à travers la voix de la société civile, des responsables des centrales et confédérations syndicales, du représentant du barreau béninois, et bien d’autres.
Les 10 et 11 décembre 2013, sont respectivement le 65ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et le 23ème anniversaire de la Constitution de la République du Bénin. Les acteurs réunis au Palais des congrès hier ont affirmé qu’ils ne sauraient célébrer ces événements sans les consacrer à un hommage à un intrépide défenseur des droits de l’Homme qu’est Me Zachari D. Sambaou arraché à l’affection des béninois le mardi 19 novembre 2013.
A l’initiative de l’Ong Droits de l’Homme Paix et Développement (Dhpd), du Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin), et de du mouvement « Alternative citoyenne », les mérites de l’homme ont été loués. En matière de la lutte pour le respect des droits de l’homme, le désormais feu Me Zachari Sambaou a trop fait, ont révélé les différents témoignages faits hier par toutes les couches de la société présentes à la cérémonie d’hommage. Il a été l’Avocat des sans voix. C’est Mme Fatoumata Batoko Zossou, porte-parole de Wanep Bénin et de Dhpd qui a ouvert le bal des interventions. A ses dires, Me Zachari Sambaou a rempli sa vie. Il a été un homme très engagé qui a un sens aigu de la disponibilité. Il est un exemple de tolérance religieuse et d’honnêteté en tout.
Pour le représentant du Barreau béninois, Me Antoine-Marie Claret Bédié, si moins d’un mois après les Avocats, un autre hommage est dédié à Me Sambaou, cela confirme que l’homme n’a pas vécu inutilement. De l’intervention du Président de l’Observatoire de déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem), Guy Constant Ehoumi, le regretté Sambaou a été un Avocat de la presse béninoise et un conseiller très utile aux côtés de l’organe d’autorégulation de la presse.
« Le départ de Zachari Sambaou a créé un grand vide », a déploré M. Ehoumi qui prend l’engagement de puiser dans les souvenirs des enseignements de Me Sambaou pour continuer le combat. Tout comme le Sg de la Cstb Paul Essè Iko, le Sg de la Fesyntra-finances, Laurent Mètognon, le Sga de la Csa-Bénin, Paul Hounguèvou et le Sga de la Cgtb, Michel Kissi, Me Sambaou est l’un des rares Avocats intrépides défenseurs des droits des travailleurs.
Il a de ce part inscrit son nom dans l’histoire béninoise. Le regretté Samabou, pour le représentant des étudiants a été pour la communauté estudiantine en l’occurrence les étudiants de la Faculté des droits un enseignant exemplaire et un conseiller ami plus proche des jeunes. Ce qui caractérise Sambaou, c’est la loyauté et son engagement dans la lutte, a témoigné la porte parole de la Société civile Huguette Akplogan Dossa. La représentante de la famille, Amissètou Affo Djobo, s’est retrouvée dans les témoignages faits à l’endroit de leur cher fils. Le président du Front citoyen, Antoine Détchénou, et le Professeur Joseph Djogbénou clôturant la liste des intervenants, ont tour à tour invité l’assistance à s’engager plus dans la lutte pour dire non à ceux qui violent la Constitution et ne respectent pas les Droits de l’homme.
