L’Union européenne et ses états membres ont marqué à Cotonou le mardi 10 décembre 2013, la célébration de la journée des droits de l’homme, à l’Institut Français du Bénin. A l’occasion, ils ont porté une attention particulière aux conditions de détention des prisonniers et à la violence faite aux femmes.
La Journée internationale des droits de l’homme est une occasion précieuse de réflexion sur les droits humains. Cette réflexion permet d’identifier les mesures à prendre par les pays pour promouvoir les droits de l’homme. L’Union européenne et ses états membres représentés au Bénin n’entendent pas rester en marge de l’édition 2013 de la journée internationale des droits de l’homme.
Lors de la cérémonie officielle, un bref aperçu sur les irrégularités qui s’observent aujourd’hui dans nos prisons a été fait. En effet, les prisons sont surpeuplées ; ce qui entraîne, entre autres, de grands problèmes d’hygiène et de santé ; l’accès à un service de santé approprié et à une alimentation adéquate reste donc limité.
Pour l’Ambassadrice de la France près le Bénin, Aline Kuster-Ménager, il est temps de passer à l’action pour soulager un tant soit peu les détenus de nos prisons. A ses dires, l’heure n’est plus aux beaux discours, mais à l’acte. Allant dans le même sens que cette dernière, le chef de la délégation de l’Union européenne, Joseph Coll a ajouté que les conditions dans lesquelles les détenus du Bénin vivent montrent que les droits de l’homme sont en panne au Bénin.
A ses dires, sur les neuf prisons que compte le Bénin, environ 8.000 détenus sont inégalement repartis. Ainsi, au Bénin, l’Union européenne et ses états membres ne ménageront aucun effort sur les questions liées aux droits de l’homme, notamment des femmes et des enfants, afin d’améliorer les conditions des détenus.
Après les discours, place a été donnée aux animations culturelles et à la projection de films. Mais avant, il y a eu la remise du prix droits de l’homme par l’Ambassade de France, et la signature par l’Union Européenne de trois contrats de subventions d’Ong pour la promotion des droits des prisonniers, particulièrement des enfants et des femmes.