Les présumés assassins du Président de l’ONG-Alcrer n’ont pas couru longtemps. 72 heures seulement après leur forfait, ils auraient été arrêtés par les éléments de la police nationale au domicile d’un élu FCBE de la 6è circonscription électorale.
Selon des indiscrétions, ils seraient rapidement passés aux aveux. Leurs premières déclarations et le lieu de leur arrestations confirment les propos qui avaient été tenus par le Directeur général de la police nationale lorsqu’il s’était rendu sur les lieux du crime et puis à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi dans la nuit du lundi 9 décembre 2013.
Selon le Commissaire Philipe Houdégnon, il se pourrait que ce soit l’amour que le Président de l’ONG-Alcrer a pour le développement de son quartier qui lui a valu des inimitiés. Les choses se confirment en tout cas puisque derrière ce crime crapuleux qui a failli ôter la vie à Martin Assogba, se trouverait une affaire de parcelle dans laquelle serait impliqué l’élu FCBE au domicile duquel les présumés assassins auraient été retrouvés.
On ne trouvera pas en tout cas du tort à ceux qui pensent qu’on veut faire taire Martin Assogba parce que son bruit gène ceux qui préfèrent le silence de la dictature au bruit de la démocratie. Dans ce dossier, la police qu’on a couverte de tous les anathèmes a fait son job. Pour la suite, on croise les doigts et on attend de voir ce qui pourra se passer.