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Scandale sexuel la Fast/Uac : Les mis en cause ne sont pas en prison

Publié le mardi 28 septembre 2021  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
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Contrairement à ce qui est relayé sur la toile et par certains médias, les trois responsables de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi au cœur d’un scandale sexuel ne sont pas sous mandat de dépôt. Ni le doyen de la Fast, le vice-doyen ni le chef scolarité de la Fast-Uac, tous visés par une plainte déposée par une étudiante, n’est en prison. De sources bien renseignées, ils ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de 2e classe de Calavi avant d’être relâchés. Toutefois, les trois accusés sont poursuivis sans mandat de dépôt. Le dossier serait renvoyé en instruction pour des enquêtes complémentaires. Faut-il le rappeler, dans une plainte, une étudiante accuse le doyen de la Fast, le vice-doyen et le chef scolarité de la Fast-Uac d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel. Selon la plainte de la victime, dame F. Y., une étudiante qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi, les mis en cause, le doyen de la Fast Uac, Hounnankpon Yedomonhan, le vice doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et du Chef scolarité Rigobert Avohou ont eu des rapports sexuels avec elle et à plusieurs reprises dans leurs bureaux au sein de l’administration de la Fast-Uac. Ces derniers ont été alors interpellés puis auditionnés. Sur les trois (3) personnes écoutées, seul le doyen Hounnankpon Yedomonhan a reconnu avoir eu des relations intimes avec la plaignante, mais sur son consentement et dans un hôtel de la place, selon le journal potentiel. Le vice-doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou ont quant à eux rejeté d’emblée les accusations de l’étudiante F. Y. L’enquête en cours permettra à la justice de trancher.

A.B
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