Les professionnels de santé titulaire de licence en sciences de santé ou autres diplômes équivalents peuvent, dès la rentrée prochaine, postuler en master soins palliatifs ou en néphrologie-dialyse. L’INMES a officiellement reçu l’aval d’offrir désormais ces formations.
L’institut national médico-sanitaire (INMES) étoffe à nouveau ses offres d’études. Deux formations de niveau master entrent à la rentrée prochaine dans le catalogue des diplômes de cet institut. Cette nouvelle offre répond à l’évolution des besoins des professionnels en santé au Bénin. Elle vise à permettre aux diplômés de gérer les soins spécifiques en réponse à la demande en ressources humaines de qualité des formations sanitaires du Bénin dans ces domaines. L’acte de la validation qui officialise cette avancée des offres de master en néphrologie-dialyse et en soins palliatifs a eu pour cadre l’hôtel JECO de Dassa Zoumè, jeudi. A l’avant-garde de l’aboutissement de ce projet, l’agence belge de développement Enabel et l’agence Française de développement AFD. Une reforme qui pour la directrice de l’INMES, Lisette ODOULAMI, vient à point nommé puisqu’elle s’inscrit dans la droite ligne du plan stratégique de développement 2018-2022 de l’INMES en son objectif global qui vise à : « Former des ressources humaines de qualité dans le domaine des sciences infirmières et obstétricales pour le Bénin et la sous-région. Elle cadre aussi bien avec le programme d’action du gouvernement qui entend réorganiser le système sanitaire pour une couverture plus efficace. Cette nouvelle offre en master néphrologie-dialyse et en soins palliatifs va sans doute améliorer les conditions de vie des populations en renforçant les services sociaux de base et de protection sociale.
La diversification des offres de formation proposées aux professionnels de santé, elle, va impacter positivement le système de santé en mettant à disposition du ministère de la santé, du personnel soignant qualifié contribuant à l’amélioration des soins de la qualité. C’est donc à juste titre que le coordonnateur du programme national de développement des ressources humaines du secteur de la santé et représentant le ministre de la santé à cette validation Gildas DEDEWANOU a rappelé les trois grands défis majeurs auxquels le Bénin est confronté. Il s’agit de la couverture des besoins en personnel, de développement de compétences et de développement des mécanismes incitatifs et de fidélisation de personnels de santé. Il a également expliqué le processus d’étude du marché qui a permis de prioriser ces deux filières avant d’affirmer : « Ces filières de formation constituent une priorité, en témoigne la mise en place du Programme National des Soins Palliatifs qui est une initiative du ministère de la santé, et le renforcement des unités de néphrologie et de dialyse dans le secteur avec l’extension de ces unités dans les formations sanitaires. »
Ces formations sont ouvertes à tout professionnel de santé titulaire d’au moins une licence en sciences infirmières obstétricales ou ceux ayant tout autre diplôme admis en équivalence. Les bénéficiaires de ces offres, une vingtaine par filière pour le compte de cette année scolaire ; sortiront nantis d’un master d’infirmier spécialisé en soins palliatifs ou en néphrologie-dialyse, de gestionnaire d’unité spécifique, de responsable de structure sanitaire ; de consultant en gestion des soins palliatifs ou néphrologie dialyse ; d’attaché de recherche en soins palliatifs ou encore de gestionnaire de projets-programmes en soins palliatifs ou néphrologie dialyse. De quoi répondre valablement aux nombreux besoins en personnels qualifiés observés sur le terrain.