La Chambre de commerce d’Izmir exprime sa volonté forte de partenariat avec le secteur privé béninois. Les chefs d’entreprises membres ont déjeuné vendredi dernier avec le président de la République.
Deuxième pôle économique de la Turquie avec plus de 21 milliards de dollars d’exportation, Izmir était une destination que le président de la République ne voulait rater en aucun cas. Ville portuaire depuis plus de 8500 ans, cette cité balnéaire offre d’immenses opportunités d’affaires, avec un effectif de 19 zones industrielles et deux zones franches. Et l’accueil que les élus consulaires ont réservé à Boni Yayi, prouve qu’il ne s’est pas trompé de choix.
Lors d’un déjeuner de travail qui a réuni une centaine d’hommes d’affaires de cette région du sud, l’ambition s’est clairement manifestée : doubler d’ici quelques années le volume des échanges commerciaux avec le Bénin. « Plusieurs membres de notre organisation ont déjà visité le Bénin. Nous voulons travailler la main dans la main avec des partenaires béninois, pour porter le volume des échanges à un niveau qu’il mérite.
Car nous avons découvert une panoplie de possibilités de coopération, dans les domaines du bois, des textiles, de matériaux de construction, des équipements automobiles et des produits pharmaceutiques », soutient Ekrem Demirtas, président de la Chambre de commerce d’Izmir.
A l’en croire, la proximité de la région avec la Méditerranée lui offre des avantages comparatifs, en termes de rapport qualité-prix.
Ekrem Demitras évoque aussi la possibilité pour le milieu d’affaires d’Izmir d’offrir des services de consulting, de participer aux travaux publics, de financer des projets d’investissements en BOT (Build, operate, transfer), d’aider aussi à la formation en finançant des bourses pour des études dans des universités de la région.
« Nous entrons dans 62 pays du monde sans visa et nous voulons entrer au Bénin en tant qu’hommes d’affaires sans visa, cela pourrait renforcer notre partenariat », plaide-t-il, annonçant son projet de visite des hommes d’affaires à Cotonou, afin de mieux évaluer les atouts et les besoins du Bénin. »