Il se tient depuis jeudi dernier à l'Ecole du patrimoine africain (Epa) un atelier de formation des professionnels des archives sur la conservation du patrimoine documentaire. Les travaux de cet atelier ont été lancés par le directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement maternel et primaire en présence du directeur de l'EPA, les représentantes de l'Unesco et la première adjointe au maire de la ville de Porto-Novo.
Pour la conservation du patrimoine documentaire, l'Unesco a initié " le programme mémoire du monde ". Ainsi, pour former les professionnels africains des archives à ce programme, l'Ecole du patrimoine africain abrite un atelier régional de renforcement des capacités des pays africain francophone dans le domaine du patrimoine documentaire. Pendant trois jours, les participants venus du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de Djibouti, du Gabon, du Mali, du Niger, de São Tomé etc., seront formés aux techniques d'archivage et de conservation des documents. Cette rencontre permettra non seulement d'attirer l'attention des autorités politiques, mais aussi celle des professionnels sur l'importance de la conservation des archives. Selon Baba Kéita cet atelier peut aussi mettre aussi d'inscrire les archives sur la liste du patrimoine mondial. Pour lui, il se trouve que parmi les participants qui sont invités à cette formation, il y en a qui portent des dossiers pour que leurs archives soient inscrites sur une liste internationale. Colette Houéto la deuxième adjointe au maire de Porto-Novo a salué l'initiative. Pour le directeur de cabinet du ministère de l'enseignement maternel et primaire cette formation est une opportunité pour les pays africains de sortir des sentiers battus. La coordonnatrice du programme mémoire du monde Joie Springer représentante de l'UNESCO à cette rencontre, a invité les acteurs politiques africains à adhérer au programme pour la conservation de leurs documents.
Cosme Kèkè