L’édition 2021 de l’examen national de Master en journalisme s’est tenue du mercredi 22 au samedi 25 septembre dernier. Au total, huit candidats, toutes spécialités confondues, ont eu à plancher.
La phase pratique de l’examen national de Master professionnel en journalisme s’est déroulée à Cotonou. Au nombre de huit, les candidats ont planché dans deux centres de compositions répartis par spécialité. Ceux de la radio et de la télévision ont composé à l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (Ortb) et ceux de la presse écrite ont composé à l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip).
Jean Euloge Gbaguidi, enseignant à l’université d’Abomey Calavi et maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, a affirmé que depuis quelques années, l’Etat a pris la décision d’avoir un œil sur les diplômes délivrés sur le territoire national y compris dans les écoles privées. Il souligne que c’est dans ce sens que s’organisent les examens nationaux de licence et de master dans beaucoup de disciplines y compris le journalisme. « Nous avons commencé par la phase de la licence, les épreuves écrites sont passées et nous avons entamé, depuis quelques jours, les épreuves pratiques du master professionnel en journalisme à savoir la presse écrite, la radio et la télévision. C’est dans ce cadre que nous sommes en train de faire le tour de tout ce qui se fait aujourd’hui sous notre contrôle en commençant par l’Ortb où les journalistes de la presse audiovisuelle sont en composition et nous terminons ici à l’Onip où les journalistes de la presse écrite sont aussi en train de composer », explique-t-il. Il précise que cet examen national est une innovation et confère une qualité supérieure à l’évolution de la presse nationale parce qu’un journaliste détenteur du diplôme de master n’est plus seulement un exécutant qui va courir derrière des reportages, des interviews mais il devient quelqu’un qui peut émettre un idéal, une vision pour une entreprise de presse. « Nous sommes là dans la formation de ce que je peux appeler les cadres supérieurs des métiers de l’audiovisuel. Comme vous le constatez, il y a des gens qui sont assis et qui sont en train de réfléchir non plus sur comment on écrit un reportage mais qui sont dans la réflexion pour essayer de proposer des choses en vue d’avoir de la qualité dans la presse béninoise», a-t-il ajouté.