Les sept personnes interpellées à Abomey-Calavi après les coups de feu essuyés par Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer, ont été relâchées hier, lundi 16 décembre 2013, par le juge des libertés. De sources proches du dossier, ces messieurs ne seraient nullement mêlés à cette affaire.
Le Sieur Gilbert Agon et ses sept autres personnes interpellés à Abomey-Calavi dans le cadre des enquêtes ouvertes suite à la tentative d’assassinat de M. Martin Assogba ont été laissés libres hier, lundi 16 décembre 2013, par le juge des libertés du tribunal d’Abomey-Calavi. Nos sources rapportent à cet effet qu’ils sont mis sous convocation et devront se présenter à nouveau devant le juge le vendredi 20 décembre prochain.
Selon les mêmes sources, les autorités judiciaires seraient ainsi en train de déjouer un montage contre ces personnes. Il est même dit que le juge en charge du dossier a été vigilant. Vendredi prochain, ces personnes interpellées, à tord, dit-on, pourraient alors recouvrer définitivement leur liberté dans ce dossier. Elles seraient victimes d’une machination montée de toutes pièces par des mafieux opérant dans des affaires de parcelles dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce qui est sûr, après les interrogatoires vendredi dernier et hier, il semble que les éléments ne sont pas encore constitués pour les garder dans les liens de la justice.
Cette affaire n’a donc pas encore livré sa vérité. Toujours est-il que les Béninois ne demandent que les vrais coupables soient démasqués et arrêtés. Dans une déclaration faite hier, Jean-Baptiste Elias du Fonac n’a pas dit le contraire. Il a vivement souhaité que toute la lumière se fasse sur cette affaire afin que les vrais auteurs de cette tentative manquée de meurtre puissent répondre de leurs actes. Le président de l’Ong Alcrer a été évacué sur Paris il y a quelques jours. Selon les dires de M. Elias hier, il bénéficie de soins appropriés et serait hors de danger.