Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Affaire violences électorales et autres: Talon ne pourra rien pour Aïvo et Madougou avant leur jugement, selon Alladatin

Publié le lundi 4 octobre 2021  |  L`événement Précis
Orden
© aCotonou.com par dr
Orden Alladatin,député à l`assemblée nationale
Comment


Invité ce dimanche 03 octobre de l’émission Diagonale de la chaine de télévision en ligne, Bi News, le député Orden Alladation, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, s’est fait clair : « A l’étape actuelle de la procédure, le président Patrice Talon ne pourra rien pour les cas Joël Aïvo et Reckya Madougou ». Sa réaction fait suite à la dernière rencontre tenue entre le Chef de l’Etat et son prédécesseur Boni Yayi, au cours de laquelle, ce dernier a plaidé pour la mise en liberté de ces deux détenus politiques et de plusieurs autres qui croupissent dans des prisons béninoises pour des faits relatifs aux dernières présidentielles. « Demander l’ingérence du président de la République dans des procédures judiciaires ? C’est non négociable », avait déjà fait savoir le député progressif dans un récent entretien qu’il a accordé au magazine panafricain Jeune Afrique. Il a aussi tenu à souligner que le président de la République n’a pas le droit constitutionnel d’amnistier quelqu’un, mais « peut à la limite les gracier ». A ce niveau également, il y a une condition. Il faudrait d’abord que la justice fasse son travail au préalable et qu’il y ait un jugement qui soit prononcé, selon lui.
A l’étape actuelle des dossiers des deux détenus précités, à croire Orden Alladatin, il y a deux issues possibles. La justice pourrait déclarer non coupables les intéressés. La seconde issue, la justice les condamne. Et ce n’est qu’à partir de cet instant, dès lors que la condamnation devient définitive, le président de la République peut user de la grâce présidentielle. « Si la justice en première instance va dans un sens et que les intéressés font appel, la décision ne serait pas encore définitive. Du coup, le président de la République ne peut rien faire. Quand la décision devient définitive, à partir de ce moment, le président peut user de ses prérogatives en graciant les individus » a tenu à expliquer le président de la Commission des lois du parlement.
Il est à rappeler que Réckya Madougou, ex ministre sous Boni Yayi et le Professeur Joël Aïvo , tous deux candidats recalés aux dernières présidentielles sont accusés, pour la première de « terrorisme et d’atteinte la sûreté de l’Etat » et pour le second de « blanchiment d’argent… » à l’occasion des dernières présidentielles qui ont consacré la réélection du président sortant Patrice Talon pour un nouveau mandat de 05 ans.

Christian Tchanou
Commentaires