Richard G. Odjrado, l’un des génies béninois dans le domaine des Tic et patron de la marque « Asuka Spirit », ne comprend pas la frilosité des banques à financer les entreprises naissantes ; une politique qui constitue, en partie, un frein à l’éclosion des jeunes pousses.
« Nous avons besoin de financement et c’est dommage que les banques ne financent pas les entreprises naissantes », regrette-t-il, en soulignant que ce défaut de financement impacte négativement les stocks vu que les entreprises naissantes n’ont pas la capacité de produire massivement.
Face à ce blocage majeur, les jeunes entrepreneurs sont obligés de se tourner vers d’autres issues telles que la levée de fonds. C’est par ce moyen que l’entrepreneur béninois compte assurer la survie de sa boîte.
« Nous avons besoin des personnes qui ont les moyens et qui croient au potentiel de nos inventions pour nous accompagner », déclare ce fabricant d’objets connectés, qui rêve grand pour son entreprise.
« Nous avons pour ambition de grandir et pourquoi pas aller en bourse. Mais pour le moment, nous avons plutôt envie de prouver notre capacité d’exécution. Pour 2022, nous voulons des financements à titre de prêt, juste 150 millions F Cfa. Et nous allons produire, vendre, faire des bénéfices et rembourser ces financements », espère-t-il.