La communauté internationale célèbre ce jour 13 octobre, la journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles". Cette journée initiée en 1990 par les Nations-Unies est une occasion pour les pays membres de sensibiliser le grand public sur les différentes thématiques liées aux risques naturels que constituent les inondations, les sécheresses prolongées et autres. Quand bien même on ne peut pas empêcher les catastrophes naturelles, on peut prendre des mesures pour réduire leurs effets et y faire face au cas où elles se produiraient. Occasion donc pour le Bénin d’opter pour des actions concertées afin de prévenir les pertes en vies humaines, des dégâts matériels et des perturbations sociales et économiques provoqués par les inondations, les sécheresses prolongées, les feux de brousses… Le régime de la Rupture a bien sûr commencé, mais gagnerait à anticiper davantage en sensibilisant les populations sur les risques qu’elles courent en s’installant dans les zones inondables et autres. Les travaux devraient aussi être faits pour anticiper sur les catastrophes naturelles en optant pour des aménagements du territoire appropriés, car il vaut mieux prévenir que guérir. Au lieu d’aller au secours des sinistrés avec des sacs de vivres et des enveloppes financières après chaque inondation ou le passage d’une tempête, il vaut mieux prendre les mesures et sensibiliser les populations afin de réduire les effets de ces phénomènes naturels. Dire qu’ils ne se produiront point, ce serait se voiler la face, car le réchauffement climatique, quand il ne provoque pas directement ces catastrophes, il contribue grandement à en augmenter les effets. Certaines études montrent que 85% de la population mondiale seraient déjà affectés par le changement climatique de diverses manières.
Une solidarité entre les pays en développement
Les catastrophes naturelles n’ayant pas de frontières naturelles, une inondation ou sécheresse qui se produit au Bénin, se produirait dans tous les pays du golfe de Guinée. Raison pour laquelle l’édition 2021 de cette journée se concentre sur "la coopération internationale pour les pays en développement afin de réduire les risques de catastrophe et les pertes dues aux catastrophes." Car, selon les résultats de certaines études, si aucune mesure réelle n’est prise en faveur du climat au cours des dix prochaines années, les phénomènes météorologiques extrêmes seront accablants, en particulier pour les pays en développement. Il s’agit donc d’une collaboration entre les scientifiques de ces pays, de la mise en commun de moyens et des stratégies mises en œuvre pour réduire les effets de ces catastrophes sur les populations. Il revient donc d’augmenter les investissements dans la réduction des risques de catastrophes et aucun pays en développement ne peut y parvenir tout seul. Seul le travail en symbiose peut permettre d’y arriver…