Le professeur Joël Aïvo a été auditionné ce lundi 11 Octobre 2021 par Trois magistrats instructeurs de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Interrogé sur l’origine des fonds de ses activités politiques et sur d’autres chefs d’accusation, Joël Aïvo ne se reconnaît pas à travers les faits. Au soutien de son argumentation, le constitutionnaliste a fait savoir que le pouvoir se conquiert dans les urnes et jamais par les armes, crédibilisant ainsi la vision de Iréné Agossa.
Joël Aïvo est accusé « d’atteinte à la sûreté de l’État ». Faut-il le rappeler, le 10 Avril 2021 à la veille de l’élection présidentielle du 11 Avril 2021, Joël Aïvo à travers un message publié sur sa page Facebook, appelait le peuple béninois à ne pas aller voter. Mais le mis en cause s’inscrit en faux contre les accusations. Constitutionnaliste, Joël se dit conscient de ce que le pouvoir se conquiert dans les urnes et jamais par les armes. Thèse qu’il a affirmé devant le Président de la commission d’instruction de la Criet, avoir tous les jours enseignée à ses étudiants. Il va sans dire que l’alternance se réalise dans les urnes et donc qu’en démocratie, le vote populaire est sacré. Cette lecture de ce 11 Octobre 2021 de l’éminent professeur de droit constitutionnel devant la commission d’instruction de la Criet vient à la suite de l’ancien Président Boni Yayi, conforter le leader du parti Restaurer la confiance (Rlc), Iréné Josias Agossa dans sa vision qui prône la culture des urnes, dans un processus démocratique, il faut amener le peuple à aller s’exprimer toujours dans les urnes.
Si Iréné Agossa avait été écouté
Si la vision de conquête du pouvoir par les urnes du leader de la vague orange avait été comprise et partagée par ses camarades de l’opposition au régime dans une grande tendance, elle n’aurait pas subi tous les déboires auxquels on a assistés. Iréné Agossa aurait été suivi dans sa dynamique que Joël Aïvo n’aurait pas trouvé place en prison où il est détenu depuis le 15 Avril 2021 et que par ailleurs, les exilés politiques seraient déjà de retour sur leur terre natale; les prisonniers et détenus politiques auraient recouvert leur liberté. Sa consigne aurait été suivie, que le pouvoir aurait changé de camp après l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 et le peuple béninois aurait eu par là l’occasion de se relever de l’ère de la démocratie de la rupture (la rupture démocratique). Il se serait relevé ravivé, renforcé et uni. Mais le leader du Rlc ne désespère pas : « Cependant, au parti Rlc, nous croyons fortement que c’est encore possible », a martelé Iréné Agossa.
Urgence pour l’opposition d’honorer 2023
Les élections législatives de 2023 seront l’occasion pour le peuple béninois, de renouer avec le principe démocratique en se rendant aux urnes. Il importe donc, par un sursaut patriotique, de tirer leçon de la crise que traverse le Bénin, afin de ramener la démocratie au parlement ainsi que dans le pays qu’il représente. Ce sera également pour l’opposition, le défi d’être présent au parlement pour contrôler l’exécutif et équilibrer les pouvoirs. De toutes les façons, Iréné Agossa continue d’y croire et s’investit pour relever le défi « Nous (Rlc) sommes convaincus que la présence de l’opposition au parlement rendra le dialogue permanent. Et c’est dans cet équilibre des rapports de force que les exilés et prisonniers politiques seront reconnus entant que tels et acquittés », indiquera-t-il.