Jacques Codjo AZA, un pratiquant vaudou, a mis récemment sur le marché littéraire béninois un livre baptisé « Introduction à la Kabbale du Fâ “. Dans ce livre anthropologique, le jeune Babalawo (maître du Fâ), prouve que la kabbale juive a des origines africaines. Introduction à la kabbale du Fâ, parle de l’analogie entre le Fâ et la traduction juive qui est la Kabbale. Pour Jacques Aza, la kabbale est une tradition africaine. Cette tradition juive est devenue juive par le truchement de Moïse (Bible). Ce dernier, selon la bible, a été initié à cette science dans les temples de pharaon. Moïse est un juif qui a été recueilli et adopté par une des filles de pharaon. Moïse s’est servi de cette connaissance pour libérer les juifs qui étaient en esclavage en Égypte. Grâce à des recherches minutieuses Codjo Aza, force l’admiration en démontrant de grandes similitudes entre le Fâ, une science, un art divinatoire pratiqué par les populations du golf du Bénin, notamment par les Yoroubas et fons Bénin Nigéria. Et, la Kabbale qui veut dire tradition en hébreu. Cette science très exotérique est surtout utilisée en Israël. Elle est l’interprétation mystique de la Bible.
Le livre Jacques AZA, s’adresse aux initiés et non-initiés qui ont soif de connaissance. Dans ce livre de 223 pages, l’auteur survole les différents signes du Fâ avec un accent particulier les 16 signes mère et leurs ramifications zodiacales de Gbé medji à Fu médji. Aujourd’hui plus que jamais, il faut promouvoir les livres du genre pour permettre à l’Afrique de retrouver son originalité.